vendredi 23 juillet 2010

Un peu de Statistiques (1)

N'ayant pas trop le temps de pouvoir fouiller dans le passé à la recherche de mes ancêtres, j'ai décidé de m'intéresser à ceux que j'avais déjà retrouver: ils forment déjà une bonne base de données.

Pour commencer, pourquoi ne pas calculer leur âge moyen au décès? J'ai commencé par répertorier tous mes ancêtres directs, dont j'ai réussi à retrouver avec certitude les dates de naissance et de décès. J'arrive alors à 89 individus concernés, s'étalant du XVIIe au XXe siècle. Ce n'est pas énorme, mais ce nombre risque d'augmenter au fur et à mesure de mes recherches.

Actuellement (en 2007), en France, l'espérance de vie moyenne est de 81 ans, hommes et femmes confondus. En détaillant, on obtient 77 ans 7 mois pour les hommes et 84 ans 6 mois pour les femmes, ce qui est tout de même un écart assez conséquent (près de 7 ans!). Retrouverai-je ce même écart chez mes ancêtres?

Tout d'abord, il est bon de préciser que les 89 individus examinés dans mon arbre sont tous adultes, et ont eu le temps de faire au moins un enfant, étant donné qu'ils sont mes ancêtres directs. Ce qui veut dire que leur âge moyen au moment de la mort est comparable à l'espérance de vie actuelle, puisqu'il n'y aura pas d'enfants mort en bas-âge abaissant considérablement la moyenne. Sur ces 89 individus, la moyenne d'âge au moment du décès est de 61 ans et 10 mois, soit près de 20 ans de moins qu'actuellement! On peut sans doute expliquer cet écart par une médecine peu efficace et des conditions de vies difficiles, la plupart de ces 89 personnes étant journalier ou travaillant dans les champs.
Plus en détail, la moyenne pour les hommes est de 61 ans 5 mois et celle pour les femmes de 62 ans 3 mois. Même si les femmes ont encore l'âge moyen le plus long, l'écart entre les hommes et les femmes est presque inexistant. Cela s'explique sans doute par le nombre important de grossesses par femme dans les siècles passés, et surtout par le nombre de grossesses dangereuses.

Bien sûr, ce ne sont que des âges moyens. Il arrive qu'une personne vive extremement longtemps, ou qu'au contraire, sa vie finisse plus tôt que prévu. Dans mon cas, voici mes 2 extrêmes:
-Pierre Michel PONTAS - 86 ans 5 mois (voir ici)
-Michel Eugène Arthur RICHARD - 26 ans 10 mois - Mort pour la France dans les premiers combats de la Première Guerre Mondiale. (Je ferai bientôt un article sur sa courte vie)

A noter, qu'avec une moyenne d'âge de 61 ans 10 mois, mes ancêtres ont la même espérance de vie que les habitants actuels du Cambodge et de Madagascar. Ce qui laisse imaginer des conditions de vie pas très facile. (La moyenne mondiale étant de 65 ans 10 mois, voir ici)

Et vous, quel est la moyenne d'âge de vos ancêtres?

mardi 13 juillet 2010

Uzemain (Vosges)


Uzemain est une petite commune située dans le département des Vosges. Elle n'est pas dans la montagne, mais dans sur le plateau gréseux se trouvant au centre du département, appelé La Vôge. Le village est traversé par le Côney, une petite rivière très charmante, se jetant dans la Saône. Uzemain est situé à 15km à peine d'Epinal, et pourtant le village est perdu au milieu des champs et des bois. Il fait partie du canton Xertigny.

Une des particularités du village est d'avoir sa population complétement dispersée dans de nombreux hameaux. Déjà, en 1709, la population se repartissait de cette façon:
-La Rüe d'Uzemain: 11 maisons sans la curiale.
-Uzemain: 19 maisons
-Clairgoutte: 3 maisons
-Naymont: 20 maisons
-Brenneconne: 1 maison
-Thielouze: 11 maisons
-Menomenil: 6 maisons
-La Forge: 5 maisons.

L'Eglise d'Uzemain, modifiée dans les années 1860.

A noter le commentaire amusant de la carte postale:
"Groupe de Vosgiens purs des environs d'Epinal: Man' Dieu Don'!"


La première mention du village d'Uzemain date du XIIIe siècle, où l'on parle des Forges. Pourtant, dès le XIe siècle, on parle de Thiélouze, et on a retrouvé les preuves d'une occupation de ce territoire dès l'Empire Romain (IIIe siècle), grâce aux vestiges gallo-romains découverts le long du Côney.

Uzemain, dès 840, fera partie de la Lotharingie, puis du Duché de Lorraine, jusqu'à son rattachement à la France suite à la mort du Duc Stanislas en 1766. A ce titre, le village subira les même désolations que le Duché au cours du XVIIe siècle. Cette époque a été un véritable calvaire pour la Lorraine, coincée entre le Saint-Empire Germanique et le Royaume de France, qui grignotait petit à petit son territoire.



La Guerre de Trente Ans a complétement ravagé le Duché. D'abord, par l'arrivée des soldats suédois de Gustave-Adolphe, qui ont littéralement dévasté la Lorraine, au début des années 1630. Pillages, viols, exécutions... Les Suédois laissèrent une empreinte terrible dans la mémoire lorraine. Surtout qu'au même moment, la peste devastait la région. Puis en 1633, le Roi de France Louis XIII, opposé au Duc Charles, occupa la Lorraine, détruisant les châteaux et imposant les habitants de très fortes taxes. La plupart des villages, brûlés, pillés, s'étaient vidés; les quelques habitants survivants se cachaient désormais au fond des forêts, comme des loups, retournant aux plus sombres heures du Moyen-Age. Il faudra des dizaines d'années pour que la Lorraine retrouve la prospérité. Les Ducs ne rentreront à Nancy qu'en 1697.



Uzemain n'échappa pas à cette hécatombe. Le village perdit plus de 40% de sa population! (ce qui reste faible par rapport au 70% de perte dans la population d'Epinal.) En 1642, la peste frappait la région de Xertigny. Heureusement, avec la fin de la guerre et de l'occupation française, la vie du village reprit son cours. Le Duc Léopold autorisa en 1698 la création d'une Forge à Uzemain, qui contribua à l'aggrandissement du village et de sa population au cours des XVIIIe et XIXe siècle. D'ailleurs, au XVIIIe siècle, beaucoup de bébés nés à Uzemain furent prénommés Léopold.



Comme tout le Duché, Uzemain passa en territoire français en 1766. Cela se fit sans douleur. La Forge devint "Forge royale". A la Révolution, le village fut divisé en deux communes: Uzemain-les-Forges et Uzemain-la-Rüe. Il faudra attendre 1839 pour que le village soit réunifié. Et a partir de cette date, Uzemain connut une grande période de prospérité, grâce aux Forges, qui s'étaient beaucoup développé avec l'invention du chemin de fer (les forges produisant beaucoup de métal.). Dans les années 1860, l'église fut rénovée et embellie. Puis, au début de la IIIe République, un grand édifice Mairie-Ecole-PTT fut construit (bien que chaque hameau possédat sa propre école). C'est à la fin du XIXe siècle, avec l'exode rural, que le village commença à décliner.



Si je m'intéresse à ce village, c'est parce-que toute ma branche paternelle y est originaire... Blaise Poirot y est décédé le 23 décembre 1713, à l'âge de 70 ans. Il y serait donc né en 1643, soit au moment-même où la peste faisait ses ravages.
Les registres d'Uzemain commencent en 1640. Mais ce ne sont pas les registres de l'époque, qui ont sans doute été détruits. C'est en fait une copie des anciens actes, réalisée par le curé du village dans les années 1700. L'écriture y est claire et facile à lire, mais il n'y a plus les signatures. Par contre, on peut voir les ravages de la guerre dans ces registres: l'année 1640 ne compte en tout que 2 naissances!


Le plus vieil acte concernant mes ancêtres que j'ai retrouvé à Uzemain pour l'instant date de janvier 1692. Il s'agit du mariage de Nicolas Poirot, fils de Blaise, avec Catherine Dugravost (J'ai trouvé les actes de baptêmes de ses frères et soeurs, datant des années 1670, mais pas encore le sien.)




Mes ancêtres habitaient le hameau de Naymont, le point culminant du village, à plus de 400m d'altitude, au nord du village. C'était l'un des hameaux les plus importants du village au début du XVIIIe siècle. Ma branche Poirot y resta jusque dans les années 1840, quand Jean-Nicolas Poirot quitta la terre de ses ancêtres pour aller se marier dans le village voisin d'Uriménil. Finalement, lui et sa famille, en pleine période d'exode rural, iront s'installer dans la banlieue d'Epinal pour travailler à l'usine dans les années 1870.


Naymont à la Belle Epoque




Le premier quadricycle arrivé à Uzemain dans les premières années du XXe siècle





jeudi 8 juillet 2010

Le Doyen

Voici la présentation de celui qui est, pour l'instant, le doyen de mes ancêtres. Pour trouver la bonne personne, la démarche est très simple: il suffit de choisir l'individu ayant vécu le plus longtemps, avec comme justification son acte de naissance et son acte de décès au minimum. Car il est "fréquent" de rencontrer des actes d'inhumation du XVIIIe ou du XVIIe siècle relatant la mort de tel individu, âgé de 100 ans ou environ. Seulement, à cette époque, l'âge d'un individu était très aléatoire. En fait d'un centenaire, après avoir retrouver son acte de naissance, on s'apercevra que cet indivu n'avait en fait que 80 ou 90 ans. Les conditions posées, passons à la présentation de mon Doyen.


Il s'appelle Pierre Michel PONTAS. Mais son prénom usuel est Pierre. Il est né dans le village de Gonneville, le 14 octobre 1738. Gonneville est un petit village normand, situé à l'extrême nord du Cotentin (département actuel de la Manche). Pierre est donc né à 4km seulement de la mer. Son père s'appelle Michel Emmanuel Bon Félix PONTAS. Il a déjà 34 ans à la naissance de son fils. Pour la petite histoire, Michel a un frère jumeau. Sa femme, Catherine MARION, est beaucoup plus âgé: elle a 41 ans! Et pourtant, le petit Pierre est seulement le 2ème et dernier enfant du couple. Sa grande soeur, Marie Catherine, est né en 1735. Elle est décédé avant la naissance de Pierre, ce qui fera que Pierre sera élevé comme un enfant unique. Tout ceci parce-que ses parents se sont mariés sur le tard, en 1734, son père ayant déjà 30 ans et sa mère 37 ans!

Le petit Pierre grandit. Il apprend même à lire et à écrire. Comme la plupart des gens du village, il devient laboureur. Il a désormais 27 ans. Nous sommes en 1766; le 6 février, il épouse dans l'église qui a vu son baptème, une jeune fille venue du village voisin de Brillevast. Elle s'appelle Marie Jourdain et elle a le même âge que lui. Pourtant, 6 mois avant son mariage, Pierre a eu la douleur de perdre son père: Michel avait 61 ans.

Pierre peut désormais fonder sa famille. Un an après son mariage, sa femme Marie donne la vie a une petite Marie Françoise! S'ensuivent Pierre Michel, Charles Michel, Jean-François Michel, Françoise Suzanne et François Nicolas. Au total, Marie mettra au monde 6 petits enfants! Dont 4 seulement atteindront l'âge adulte. Mais au milieu de tous ces baptêmes, Pierre devra enterrer sa mère Catherine, décédée en 1777 à l'âge de 80 ans. Pierre a 39 ans, il devient orphelin, lui qui était fils unique.

En 1779 nait son dernier fils. Pierre et Marie ont 41 ans, ils vont désormais d'efforcer de bien élever leur progéniture. Les années passent. 1789, la Révolution débute à Paris. Pierre est un heureux quinquagénaire, qui cultive son champs, entouré de sa femme et ses enfants. D'ailleurs, ses enfants sont devenus des adultes. Sa première fille se marie en 1793. Ses autres enfants font de même, tout au long des années revolutionnaires. En 1810, sa dernère fille se marie. Alors que l'Empire français, à son apogée, domine l'Europe, Pierre se retrouve seul chez lui avec sa femme, pour la première fois depuis des années.

Pierre devient grand-père, à 56 ans. Son premier petit-fils, né pendant l'an II, portera le même prénom: Pierre. D'autres bébés viendront combler Pierre, qui continue à vivre, toujours avec sa femme. Le couple aura même l'occasion de fêter leurs noces d'or! Si ce genre de célébration existait en ce début de XIXe siècle. Mariés en février 1766, ils vivent toujours ensemble en février 1816! Et les anniversaires de mariage se succèdent... en février 1823, le couple accuse déjà 57 ans de vie commune! Malheureusement, ce sera leur dernier anniversaire. Marie meurt 2 mois plus tard, à l'âge respectable de 84 ans. Pierre continuera le restant de sa vie seul. Et il ne survivra qu'un an et demi sans sa femme. Il disparaît le 17 mars 1825, âgé de 86 ans, 5 mois et 3 jours. Il est pour l'instant celui ayant vécu le plus longtemps dans mon arbre généalogique.

Et vous, quel est votre Doyen?


Cliquer ici pour voir la frise en grand.

lundi 5 juillet 2010

La Manche est en ligne

Une excellente nouvelle aujourd'hui: le département de la Manche (50) a mis en ligne sa collection départementale des registres paroissiaux et de l'état civil de ce petit coin de Normandie!


L'accès est très facile. Une fois arrivé sur la page de présentation, il suffit de cliquer sur l'onglet Moteur de recherche, puis sur Etat Civil. Pour la suite, il suffit de sélectionner une commune. Les registres sont en ligne jusque 1893. Les registres se présentent dans l'ordre suivant: tables décennales, état civil, puis registres paroissiaux. Le logiciel de visualisation est Mnesys, déjà utilisé par d'autres AD, comme celles du Doubs ou de la Meuse. La navigation y est très rapide et aisée, et les images sont de bonnes qualités. Le site me donne une très bonne impression!

Ainsi, je vais pouvoir explorer ma branche manchoise (ou manchote?). En effet, mon Sosa n°42, Zacharie Frédéric Jean MARION, est né le 16 juin 1852 dans le petit village de Gonneville, à quelques pas de la mer... Et en quelques secondes, grâce à ce très bon site, j'ai pu retrouver son acte de naissance, avec la signature de son père, Jean Charles Marion.



Merci, la Manche!


vendredi 2 juillet 2010

Né(e)s de père inconnu

Pour un débutant qui commence sa généalogie, les choses peuvent paraître assez simple. Il suffit de remonter de génération en génération, le plus loin possible. A chaque nouvel ancêtre découvert, correspond un couple, qui grâce à leur union, a permis à cet ancêtre de naître. Seulement, il arrive parfois qu'en remontant son arbre, on tombe sur un branche cassée...

En effet, dans n'importe quel arbre généalogique, il arrivera forcement un moment où le généalogiste amateur tombera sur un enfant "né de père inconnu". Ce cas de figure est assez frustrant; c'est en effet la moitié de la généalogie de cet enfant qui restera à jamais vierge. Et les témoins de l'époque étant tous décédés, il est pratiquement impossible de "deviner" qui est le père de l'enfant.

Voici la liste (non-exhaustive) de mes ancêtres directs nés de pères inconnus:

- Michel Eugène Arthur RICHARD est né le 27 octobre 1887 à Vagney (Vosges). Il est le fils naturel de Marie Amélie Richard. Amélie est alors âgé de 32 ans, et pourtant elle est déjà veuve. Son mari, un Alsacien ayant quitté son village après l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne en 1870, est décédé en janvier 1886. Soit 21 mois avant la naissance de Michel... "Techniquement", il ne peut donc pas être le père du bébé. Peut-être sa jeune veuve s'est-elle consolée avec un voisin après le décès de son époux? (Pour la petit histoire, Michel est aussi devenu le père d'un enfant né de père inconnu. Seulement, il l'a reconnu à son mariage en 1911. De plus, Michel est mort en août 1914, dans les premiers combats de la Grande Guerre, à 27 ans seulement).

- Marie Anne Joly est né le 21 février 1826 à Uriménil (Vosges). Elle est la fille de Marguerite Joly, 29 ans, sans profession. Marguerite est alors célibataire, et ses parents sont morts depuis plus de 10 ans. Elle se mariera des années plus tard, en 1844, avec un homme plus vieux et un peu plus riche qu'elle. Elle a 47 ans, lui 59. Lors du mariage, il ne reconnait pas la fille de sa femme, Marie Anne, alors âgée de 18 ans. Y'a t-il une chance qu'il soit le vrai père de l'enfant, et qu'il ait attendu le décès de sa première femme (morte en 1841) pour épouser Marguerite? Impossible de le savoir.

- Marie Françoise Rosalie GAVOILLE est née le 18 octobre 1833 à Beulotte-Saint-Laurent (Haute-Saône). Elle est la fille naturelle de Marie Célinie GAVOILLE, jeune demoiselle de 24 ans. La jeune fille, journalière, est très pauvre. Elle n'a pas de travail fixe, elle est employée à la journée. Situation difficile au début du XIXème siècle. Décédée jeune, à 42 ans seulement, elle ne s'est jamais mariée. Sa fille se mariera quelques années après le décès de sa mère, mais n'aura pas une existence beaucoup plus facile.

- Thérèse MARTEAU est né le 7 février 1825 à Oisseau (Mayenne). Elle est la fille naturelle de Thérèse MARTEAU, dévideuse et calicotière âgée de 31 ans. Que ce soit dévideuse ou calicotière, elle travaille dans le textile. Et plutôt au bas de la chaîne, ces métiers étant assez difficiles. Thérèse MARTEAU mère est morte à l'âge de 63 ans, sans jamais s'être mariée. Pourtant, quelques années avant la naissance de sa fille, elle avait déjà donné vie à un petit garçon prénommé Jean. Jean et Thérèse ont-il le même père? Personne ne le saura jamais. En tout cas, Thérèse a toujours vécue seule avec ses 2 enfants, avant l'arrivée de son gendre quelques temps avant son décès.

Comment interpreter ces éléments? Tout d'abord, un petit calcul: sur mes 280 ancêtres trouvés actuellement, 4 sont nésde pères inconnus (sans compter ceux reconnus plus tard, où ceux dont le père n'est pas celui qui le reconnait). Ce qui nous donne le pourcentage de 1,43% d'enfants naturelles dans mes ancêtres directs. Bien sûr, les chiffres sont trop faibles pour que ce pourcentage puisse représenter la réalité. Mais il est intéressant si l'on veut comparer 2 généalogies.
Deuxième observation: ces 4 naissances naturelles ont toutes eu lieu dans un contexte de pauvreté. Ces mères célibataires étaient souvent au bas de l'échelle sociale, certaines avaient un métier, d'autres même pas.
Enfin, il est impossible de connaître la vérité sur ces naissances: l'enfant est-il le fruit d'un viol, ou simplement d'une relation non légitime? Le père était-il déjà marié avec une autre femme? Ou peut-être était-il d'un autre niveau social, empechant tout mariage? Peut-être que tout simplement, ces enfants sont le fruit d'une nuit d'amour entre deux personnes s'aimant probablement. Impossible de connaître la vérité, à un ou deux siècles de distance.