tag:blogger.com,1999:blog-41299069433347428092024-03-13T13:00:47.884+01:00Généaligne!Bienvenue sur mon Blog, consacré à ma Généalogie, mais pas que! En plus des articles sur mes ancêtres, j'essaie de rapporter également des conseils, des choses insolites découvertes dans les registres, etc.
N'hésitez pas à laisser un commentaire!Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.comBlogger56125tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-34810099316413643542013-11-28T22:20:00.001+01:002013-11-28T23:03:15.849+01:00#Généathème - NovembrePour la première fois, je participe au #Généathème que lance chaque mois <a href="http://lagazettedesancetres.blogspot.fr/">La Gazette des Ancêtres</a>. C'est une très bonne idée, qui permet d'aborder des thèmes différents, d'avoir de l'inspiration pour un article et surtout de comparer et partager avec les autres généalogistes. Si je n'en ai fait aucun, c'est que jusqu'à maintenant je n'avais pas eu le temps.
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Le thème de ce mois est <i>Nos ancêtres et la Première Guerre Mondiale</i>. Toutes les familles françaises ont été touchées par la Grande Guerre. Mon AAGP, <b>Michel Eugène Arthur RICHARD</b> est décédé à l'âge de 27 ans dans les premiers combats d'août 1914. J'avais déjà un peu raconté son parcours dans un précédent article. Pour lui rendre hommage, je vais présenter sa vie d'une façon un peu plus originale, sous la forme d'un abécédaire, à la manière du <i>Challenge AZ</i>.
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-zbVk6q5HhoE/UpURLcHJ2MI/AAAAAAAAAfM/NZ7lbLJDqmU/s1600/carte+postale+1914.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-zbVk6q5HhoE/UpURLcHJ2MI/AAAAAAAAAfM/NZ7lbLJDqmU/s400/carte+postale+1914.jpg" /></a></div>
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<b>*<span style="font-size: large;">A</span></b> comme <b>Abreschviller</b>. Petit village mosellan, alors en Lorraine allemande, où il est mort au combat.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">B</span></b> comme <b>Bâtard</b>. Certes, le terme est assez violent, mais c'était bien le cas de Michel; sa mère était veuve depuis 2 ans quand il est né...</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">C</span></b> comme <b>Col</b>. Quand la guerre éclate, la première mission de son Régiment est d'occuper les cols du massif vosgien. Le 7 août, leur premier travail est de fortifié le Col d'Anozel, près de l'Alsace allemande.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">D</span></b> comme <b>Disparition</b>. Le 21 août 1914, après les combats à Abreschviller, il n'est ni dans les blessés, ni dans les survivants, et on ne retrouve pas de cadavre à son nom: il est donc porté disparu, comme la majorité des tués ce jour là.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">E</span></b> comme <b>Ennemi</b>. Sa première rencontre avec l'ennemi allemand date du 9 août 1914. Alors que sa compagnie s'installe tout près de la frontière, un bi-plan teuton les survole en début de matinée. Peu après, nos français passent la frontière, et une terrible bataille commence vers midi. Elle se termine tard dans la soirée.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">F</span></b> comme <b>Femme</b>. En 1910, à l'âge de 23 ans, il épouse Marthe DUMAS, jeune fille de 19 ans, née dans la Nièvre et installée dans les Vosges pour travailler.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">G</span></b> comme <b>Grade</b>. Michel est simple soldat de 2ème classe en 1914, et il n'aura pas l'occasion de monter en grade par la suite.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">H</span></b> comme <b>Hélène</b>. C'est le prénom de sa fille. Elle naît en décembre 1914 à Épinal. Ce sont des militaires qui la déclarent à la mairie, son père étant absent, puisqu'en campagne. En réalité, il est mort depuis 3 mois, mais personne ne le sait dans sa famille.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">I</span></b> comme <b>Infanterie</b>. Il était biffin au 149ème Régiment d'Infanterie, basé à Épinal. L'Infanterie est alors décrite comme la "Reine des Batailles".</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">J</span></b> comme <b>Jugement</b>. En juin 1920, près de 6 ans après sa disparition, le Tribunal Civil D'Épinal rend un jugement dans lequel il le déclare tué à l'ennemi. Sa famille le sait déjà, mais la situation devient officielle, ce qui aide pour les pensions.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">K</span></b> comme <b>Kronprinz</b>. En août 1914, lors de la Bataille de Lorraine, c'est le Kronprinz Rupprecht qui a le commandement des troupes allemandes engagées face à la Ière Armée française dont fait partie Michel. Après avoir contenu l'attaque française, le Kronprinz lance une grande contre-offensive à partir du 20 août, qui sera très meurtrière pour nos troupes.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">L</span></b> comme <b>Légitimation</b>. Michel, qui est né de père inconnu, est reconnu par sa mère en janvier 1908... il a alors 20 ans! Pourquoi l'avoir reconnu si tardivement?</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">M</span></b> comme <b>Mort pour la France</b>. Étant tué à l'ennemi, il a droit à la mention de "Mort pour la France". Mention créée en 1915 pour honorer ceux qui sont tombés pour la patrie.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">N</span></b> comme <b>Nom</b>. Son nom a été gravé sur le grand Monument au Mort d'Epinal. Comme il n'a pas de tombe, c'est le seul endroit où sa famille peut se recueillir.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">O</span></b> comme <b>Ouvrier</b>. Avant de partir à la guerre, il était ouvrier dans les grandes usines textiles implantées dans les Vosges par les Alsaciens réfugiés après l'annexion de leur région en 1870.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">P</span></b> comme <b>Pierre</b>. C'est le prénom de son premier bébé, né en 1909. Il a donc été légitimé par le mariage de ses parents en 1910, Michel ne voulant certainement pas que son fils grandisse sans père, comme ce fut son cas.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">Q</span></b> comme <b>Quartier Courcy</b>, le nom de la caserne du 149ème de ligne à Épinal. Michel y a également fait son service militaire en 1907.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">R</span></b> comme <b>Route de Remiremont</b>. C'est l'adresse de Michel et sa famille quand la guerre éclate. C'est un quartier de logements ouvriers dans la banlieue d'Epinal.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">S</span></b> comme <b>Saint-Père</b>. Le 21 août 1914, le jour de la mort de Michel, le monde apprenait le décès du Pape Pie X.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">T</span></b> comme <b>Tribunal</b>. D'autres jugements ont lieu après celui qui officialise la mort de Michel en 1920. En 1924, sa fille Hélène est adoptée par la Nation, et en 1928, elle devient Pupille de la Nation, comme la plupart des orphelins de guerre.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">U</span></b> comme <b>Uniforme</b>. Au début de la guerre, les soldats français ont encore le vieil uniforme avec le pantalon rouge, une vraie cible pour les Allemands. Ca sera une des causes des carnages des premiers mois, avant que l'Etat-Major n'adopte la tenue bleue-horizon.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">V</span></b> comme <b>Veuve</b>. Après le décès de Michel, sa femme Marthe est donc devenue Veuve de Guerre. Elle se remarie quelques années plus tard.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">W</span></b> comme <b>Wisenbach</b>. Petit village alors à la frontière entre la France et l'Alsace allemande. C'est dans ce secteur qu'eut lieu le baptême du feu du régiment de Michel, le 9 août.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">X</span></b> comme <b>XIXème siècle</b>. Il est né en 1887, il est donc de la classe 1907, et il avait donc 26 ans quand il est mort.</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">Y</span></b> comme <b>...</b> aucun mot ne m'est venu à l'esprit, donc j'en profite pour dire que le 21 août 1914, jour de la mort de Michel, est l'une des journées les plus sanglantes de la Grande Guerre</br></br>
<b>*<span style="font-size: large;">Z</span></b> comme <b>Zainvillers</b>, du nom du hameau où il est né en 1887.</br></br>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-2PueudAD5mU/TFsORYVRjrI/AAAAAAAAAGI/wvK50LFfd1w/s1600/22.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-2PueudAD5mU/TFsORYVRjrI/AAAAAAAAAGI/wvK50LFfd1w/s400/22.jpg" /></a></div>
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Comme les 455 soldats français tués ce jour là, le corps de Michel a été inhumé à la Nécropole Nationale de La Valette. N'ayant pu être identifié, il repose dans l'un des ossuaires de la Nécropole.</br></br>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-XHLmMJ2FogI/Upe7rFyYm3I/AAAAAAAAAfc/eEBkbEvq8Cc/s1600/la+valette.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-XHLmMJ2FogI/Upe7rFyYm3I/AAAAAAAAAfc/eEBkbEvq8Cc/s400/la+valette.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Nécropole Nationale La Valette à Abreschviller / (c) Google Earth</i></span></div>
</br></br>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-56493580063013931002013-11-20T01:13:00.000+01:002013-11-20T01:21:00.939+01:00Un nouveau département (2)Rappelez-vous: il y a quelques temps, j'avais fait un article pour signaler que mes recherches généalogiques s'étendaient à un nouveau département; à lire <a href="http://genealogie-en-ligne.blogspot.fr/2011/06/un-nouveau-departement.html">ICI</a>. Et bien, c'est officiel, un 13ème département vient de s'ajouter à la liste!
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-C0MbD0KRmuE/Uov4U0xQWtI/AAAAAAAAAes/7MOWdsilWYM/s1600/france.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-C0MbD0KRmuE/Uov4U0xQWtI/AAAAAAAAAes/7MOWdsilWYM/s320/france.jpg" /></a></div>
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La <b>Loire</b> fait désormais partie de ma généalogie. 9 générations me sépare de mon ancêtre <i>ligérien</i>. Il s'appelait <b>François DUMAS</b>, né en 1740 à Juré, près de Roanne. Il quitte sa famille pour venir s'installer 200km plus loin, en Bourgogne. En effet, il épouse à l'âge de 29 une jeune bourguignonne dans le village de Saint-Benin-D'azy, dans la Nièvre. Pour quelles raison a-t-il effectué ce périple? Aucune idée, peut-être pour le travail; lors de son mariage, il est domestique. En tout cas, ses descendants s'installent durablement dans la Nièvre, jusqu'à ce que l'un d'entre eux vienne s'installer dans les Vosges plus d'un siècle plus tard.
</br></br>
De nouvelles aventures généalogiques en perspective dans ce département lointain! Pour finir, voici le premier acte de mon arbre venu de la Loire.
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-0lKfKV1qHss/Uov-DvCCFxI/AAAAAAAAAe8/t5aN7qjTldw/s1600/fran%C3%A7ois+dumas.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-0lKfKV1qHss/Uov-DvCCFxI/AAAAAAAAAe8/t5aN7qjTldw/s320/fran%C3%A7ois+dumas.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Registres paroissiaux de Juré / <a href="http://www.loire.fr/jcms/c_825883/les-archives-en-ligne">AD42</a></i></span></div>
</br></br></br>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-67183972826551369262013-06-29T18:03:00.002+02:002013-06-29T18:03:44.970+02:00Un soldat mort<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-TVtGzYDQbFU/Uc7zq8cFx8I/AAAAAAAAAd0/hAMf6KU0xFI/s700/soldat.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-TVtGzYDQbFU/Uc7zq8cFx8I/AAAAAAAAAd0/hAMf6KU0xFI/s320/soldat.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Registres paroissiaux de Bains-les-Bains / <a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD88</a></i></span></div>
</br>
<div align="right"><span style="color: orange;"><cite><b>Le neuf febvrier mil sept cent quarante six Il y
</br>a eu un soldat comme on la remarqué
</br>par ses habits tué au Charmois devant Bain
</br>dont le cadavre a été levé par la Justice
</br>de Fontenois le Chateau, et qui a été inhumé
</br>dans le cimetiere du costé de lepitre le dix[ieme]
</br>des memes mois et an, avec les ceremonies
</br>accoutumées, la terre Sainte ne lui a eté accordée
</br>qu'a la requisition du Procureur d'office et de l'atestation
</br>du Sr Charles Doucet ancien Brigadier des gensdarmes
</br>qui a dit quil etoit de Luneville ou la religion
</br>catholique, apostolique et romaine s'observe.</div></span></cite></b>
</br>
Un soldat mort a donc été retrouvé à Bains-les-Bains. Il devait porter un uniforme, puisque c'est ainsi qu'il a pu être identifié. En 1746, l'Europe est en pleine <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Succession_d%27Autriche">Guerre de Succession d'Autriche</a>. Ce (jeune?) soldat a-t-il pris part à ces combats? À l'époque où l'acte est rédigé, les Français entraient dans Bruxelles.
</br></br>La religion était très importante puisque pour être enterré dans le cimetière ("<i>en terre sainte</i>"), il fallait prouver son appartenance à la religion catholique. Par chance, le cadavre a été identifié par un ancien militaire, et comme il était (selon le témoin) originaire de Lunéville, distante de 70km, il a pu être enterré comme un bon chrétien. Lunéville est alors la capitale princière de la Lorraine; les Ducs étant de fervents catholiques, il ne saurait y avoir de protestants dans leur capitale!
</br></br></br>
<i>Premier billet posté sur ce blog après un an d'absence, j'ai eu très peu de temps pour me consacrer à la généalogie, mais heureusement, me voici de retour.</i>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-70823675090518188612012-06-05T11:15:00.001+02:002012-06-05T11:15:54.885+02:00Un meurtre en 1710<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-6agD5pmNfhE/T83L1va1ddI/AAAAAAAAAbs/2b5O3t7SbQw/s1600/acte.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="114" src="http://3.bp.blogspot.com/-6agD5pmNfhE/T83L1va1ddI/AAAAAAAAAbs/2b5O3t7SbQw/s320/acte.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><i>Registres paroissiaux de Harol / <a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD88</a></i></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: orange;"><i><b>L'an de grâce 1710 le 22 d'aoust on a trouvé un homme</b></i></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: orange;"><i><b>assassiné et egorgé dans la maison de nicolas thomas de longeroys</b></i></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: orange;"><i><b>qui l'avoit logé pour l'amour de Dieu avec un autre qui estoit</b></i></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: orange;"><i><b>l'assassin. La justice ayant donné main levée du corps il a esté</b></i></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: orange;"><i><b>enterré le 23 du meme mois au cimetière de Haro avec les</b></i></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: orange;"><i><b>cérémonies accoutumées, ce jeune homme se disoit du coté de St-Loup.</b></i></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: orange;"><i><b><br /></b></i></span></div>
<div style="text-align: left;">
Un meurtre a donc été commis à Harol en 1710. C'est un petit village à 20km d'Epinal, dans la plaine vosgienne. Longeroye est le hameau principal du village, avec La Rue. Aujourd'hui, les 2 hameaux sont collés. Aucun habitant du village n'est impliqué dans ce meurtre, il s'agit sans doute d'une dispute entre 2 étrangers venant de Saint-Loup (Saint-Loup-sur-Semouse, dans la Haute-Saône voisine). Il doit surement exister jugement ou un procès dans les Archives Départementales des Vosges. Si quelqu'un y va un jour... ce serait intéressant de connaître les raisons de ce meurtre sauvage (le pauvre a été égorgé!)<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-GnOx05UlHvI/T83OQy4TgSI/AAAAAAAAAb4/3JRHTT45Z5k/s1600/harol.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="195" src="http://3.bp.blogspot.com/-GnOx05UlHvI/T83OQy4TgSI/AAAAAAAAAb4/3JRHTT45Z5k/s320/harol.jpg" width="320" /></a></div>
<br /></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-36777160355944304512012-04-03T15:12:00.003+02:002012-04-03T16:06:43.760+02:00Pèlerinage<a href="http://3.bp.blogspot.com/-rgU2VKKXyBg/T3r5s7c7-yI/AAAAAAAAAbY/N0qic7Uu1Aw/s1600/ramonchamp.jpg" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 100%; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; "><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 299px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-rgU2VKKXyBg/T3r5s7c7-yI/AAAAAAAAAbY/N0qic7Uu1Aw/s400/ramonchamp.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5727164426423630626" /></a><div style="text-align: center;"><span ><i>Registre des sépultures de Ramonchamp - 1785 / © AD 88</i></span></div><br /><div style="text-align: right;"><span ><i><b>Humbert Vaulo</b> garçon originaire de Fougerolles agê d'environ Quinze ans</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>et demi fils de Jean Vaulo lorsquil vivoit manoeuvre au dit lieu et de Jeanne</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>Françoise Bernardin ses pere et mere est décédé à l'Etraye à huit heures</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>du soir le vingt cinq aoust mil sept cent quatre vingt cinq après</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>une maladie convulsoive de sept ou huit heures, qui a oté </i>[...]</span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>la connoissance cequi a fait qu'on a pû lui administré que les</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>sacrements de pénitence et d'extreme onction. Le lendemain son</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>corps a été inhumé dans le cimetière de la paroisse par moy soussigné</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>avec les cérémonies prescrites en présence de Deile Avé aussi</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>manoeuvre résidant à Fougerolle lequel accompagnoit cet</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>enfant dans le <b>pelerinage de Ventron</b> dont ils etoient de retour</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>et de Jean Fevet manoeuvre à l'Etraye témoins requis connus</i></span></div><div style="text-align: right;"><span ><i>soussignés avec moy </i>[etc.]</span></div><div><br /></div>Trouvé cet acte de sépulture dans les registres de Ramonchamp, un petit village aux confins des Vosges et de la Franche-Comté. Il y est question de la mort d'un <i>enfant</i> de 15 ans ½, décédé en août 1785 après une nuit entière de souffrance due à une maladie provoquant des convulsions: peut-être une crise d'epilepsie? Mais le mal a duré plusieurs heures!<div><br /></div><div>Le jeune garçon était accompagné d'un adulte. Ils étaient originaire de Fougerolles, aujourd'hui en Haute-Saône, à une trentaine de kilomètre à l'ouest de Ramonchamp. En fait, ils n'étaient que de passage à Ramonchamp: ils étaient sur la route du retour de leur village après être allée en <b>pélerinage à Ventron. </b>Ventron (prononcer <i>Vènetron</i>) est un village se situant dans une vallée voisine de celle de Ramonchamp.</div><div><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-qKHI_t0tQ9g/T3r5sV_hADI/AAAAAAAAAbM/B0aDbKSlvA8/s1600/ermitage.jpg" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 100%; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; "><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 280px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-qKHI_t0tQ9g/T3r5sV_hADI/AAAAAAAAAbM/B0aDbKSlvA8/s400/ermitage.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5727164416368115762" /></a><div style="text-align: center;"><span ><i>La Chapelle du Frère Joseph à Ventron</i></span></div><div style="text-align: center;"><span ><i><br /></i></span></div><div style="text-align: left;">Mais quel pélerinage pouvait-il y avoir à Ventron? Il s'agit de celui du <b>Frère Joseph</b>. Né en 1724 dans un petit village de Haute-Saône, <i>Pierre Joseph FORMET </i>(de son vrai nom) est enrôlé dans l'armée à l'âge de 17 ans. Là, ses supérieurs sont surpris par sa grande dévotion, se levant au milieu de la nuit pour prier à genoux. Lorsqu'il quitte l'armée, un supérieur lui conseille de devenir ermite. C'est ce qu'il fera. Il part dans les montagnes vosgiennes, encore sauvage. Il vit dans les forêts profondes, se consacrant uniquement à Dieu. Mais les villageois du coin voient d'un mauvais oeil ce vagabond, et il part finalement dans la forêt de Ventron, où il vit au pied d'un arbre, sous des branches, mangeant des racines et passant sa journée à prier Dieu. Les habitants du village s'interroge sur cet homme qu'ils voient uniquement le dimanche à l'église, seul, ne disant rien. Finalement, ils le découvent par hasard sous son tas de branches dans la forêt, et décident de lui construire une chapelle où il pourra se consacrer à Dieu et à ses mortifications. Nous sommes en 1751.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">En 1784, après 33 ans de dévotion, l'Ermite, connu désormais sous le nom de <b>Frère Joseph</b>, meurt. Durant tout ce temps, les gens du coin lui ont attribué des guérisons inexpliquées, voire des miracles. Par exemple, il aurait ressuscité l'enfant mort-né d'un habitant du village! C'est pourquoi, de toute la région, des paysans venaient le voir. Ce qui explique que sa mort fit grand bruit en 1784, comme le montre son acte de sépulture rédigé à Ventron.</div><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-Lm_QsrSy6Zs/T3r5r-5TEEI/AAAAAAAAAbA/3N8P6-F17mQ/s1600/frere%2Bjoseph.bmp" style="font-family: Georgia, serif; font-size: 100%; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; "><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 307px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-Lm_QsrSy6Zs/T3r5r-5TEEI/AAAAAAAAAbA/3N8P6-F17mQ/s400/frere%2Bjoseph.bmp" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5727164410168021058" /></a><div style="text-align: center;"><span ><i>Acte de sépulture de Frère Joseph - 1784 - Ventron / © AD 88</i></span></div></div><div style="text-align: center;"><span ><i><br /></i></span></div><div style="text-align: left;">Revenons à notre jeune garçon de 15 ans. Il est donc mort un an seulement après la disparition du Frère Joseph. En fait, après la mort de l'Ermite, un pélerinage s'est mis en place: tous les derniers dimanche de juillet, une vaste procession à lieu à la Chapelle, sur les hauteurs de Ventron. D'ailleurs, notre garçon est décidé en août, sur le chemin du retour du pélerinage. Peut-être a-t-il participé à cette procession de fin juillet? En tout cas, cette histoire avait un rayonnement régional, puisque les 2 pélerins venaient de la province voisine, à plusieurs dizaines de kilomètres du lieu de pélerinage. Ce gamin avait peut-être une maladie à guérir?</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Le pélerinage existe toujours aujourd'hui. Un hôtel a été construit à côté de la chapelle, et une piste de ski domine désormais le lieu. Elle a pris le nom du <i>Frère Joseph.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><i>Sources:</i></div><div style="text-align: left;"><ul><li><i><a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD 88</a></i></li><li><i><a href="http://jfdem.free.fr/siteweb1/crbst_4.html">L'histoire du Frère Joseph</a></i></li><li><i><a href="http://sanctuaires.coldev.org/index.php?r=cons&sr=cons&id=236">Inventaire des lieux de pélerinage en France</a></i></li></ul></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-10444933676508507252012-01-26T22:38:00.003+01:002012-01-26T23:25:25.590+01:00Merci la Nièvre!<a href="http://3.bp.blogspot.com/-Lfl9y7yuqFA/TyHMeMd30HI/AAAAAAAAAa0/1g_HVcwkI-E/s1600/cassini.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 232px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-Lfl9y7yuqFA/TyHMeMd30HI/AAAAAAAAAa0/1g_HVcwkI-E/s400/cassini.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5702063422342418546" /></a><div style="text-align: center;"><span ><i>La Fermeté dans la Nièvre © Cassini</i></span></div><div style="text-align: center;"><span ><i><br /></i></span></div><div style="text-align: left;"><span >Une bonne nouvelle pour tout ceux ayant des ancêtres dans le département de la Nièvre: les AD ont commencé <b>la mise en ligne des registres d'état-civil</b> de 1791 à 1862. Jusqu'à présent n'étaient disponibles que les Tables et les Recensements. Un grand pas en attendant la mise en ligne prochaine de tous les registres paroissiaux, dans le courant de l'année 2012. C'est dur le site des <a href="http://archives.cg58.fr/">AD58</a>.</span></div><div style="text-align: left;"><span ><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span >Pour ma part, j'ai pu commencer à rechercher mon unique branche <i>nivernaise</i> qui débute avec la naissance de mon Sosa n°46, <i><a href="http://gw3.geneanet.org/david885_w?lang=fr;pz=david+noel;nz=poirot;ocz=0;p=pierre;n=dumas" style="font-weight: bold; ">Pierre DUMAS</a>,</i> le 9 septembre 1862 à la Fermeté. Il partira pour les Vosges, en pleine révolution industrielle.</span></div><div style="text-align: left;"><span ><br /></span></div><a href="http://4.bp.blogspot.com/-KqAVIBRpw40/TyHMeDI4xgI/AAAAAAAAAao/0Nz-VYscEs4/s1600/dumas.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 196px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-KqAVIBRpw40/TyHMeDI4xgI/AAAAAAAAAao/0Nz-VYscEs4/s400/dumas.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5702063419838481922" /></a><div style="text-align: center;"><span ><i>Naissance de Pierre Dumas © AD 58</i></span></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-28368249845429898742011-12-26T15:32:00.004+01:002011-12-26T18:17:56.540+01:001769 & 1770<a href="http://2.bp.blogspot.com/-mQPDOC_SxSI/TviKiihxvjI/AAAAAAAAAag/csaEoXEhxSw/s1600/dieu.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 198px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-mQPDOC_SxSI/TviKiihxvjI/AAAAAAAAAag/csaEoXEhxSw/s400/dieu.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5690450455171284530" /></a><div style="text-align: center;"><span ><i>Registre des décès de Pouxeux / © AD 88</i></span></div><div style="text-align: center;"><span ><i><br /></i></span></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>Dieu preserve les siecles avenir d'années</b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>semblables à celles de 1769 et 1770 en la première</b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>nous avons étés grelés de façon a ne pas faire</b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>recolte d'un grain de seigle et la seconde Dieu</b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>ouvrit les cieux et en deux heures toute la </b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>superficie de la terre ne fut plus qu'une nappe</b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>d'eau qui forma des cavités qui seront à jamais</b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>les thémoins de ce <u>nota</u> neuf personnes furent</b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>noyé à eloy et plusieurs maisons renversées</b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b>le cimetiere de pouxeux raviné en partie - Gremillet</b></span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span ><b><br /></b></span></i></div><div style="text-align: left;"><span >À l'aube de la nouvelle année, il est parfois bon de se retourner pour regarder ce que furent les années passées.</span></div><div style="text-align: left;"><span >Quelques jours avant 2012, en se retournant et en regardant loin (il faut avoir une bonne vue!), on a encore quelques échos des années du XVIIIème siècle. Comme ici, où le curé de Pouxeux rapporte les calamiteuses années 1769 et 1770. Et prie Dieu que cela ne se reproduise jamais <i>dans les siècles à venir</i>. En souhaitant que 2012 ne voit ni la grêle, ni les inondations.</span></div><div style="text-align: left;"><span >Au passage, on peut remarquer le côté légèrement exagéré de l'histoire; si on en croit le curé, c'est un nouveau Déluge qui s'abattit sur Terre en 1770. Il y eut tout de même 9 morts. Mais de là à croire que toute l'étendue de la terre était sous les eaux...</span></div><div style="text-align: left;"><span ><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span ><b>Joyeux Noël et Bonne Année 2012, pleine de découverte!</b></span></div><div style="text-align: center;"><span ><b><br /></b></span></div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-0h45jd1dmOk/TviKivyMJ6I/AAAAAAAAAaQ/gsfPrToOh_g/s1600/pouxeux.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 251px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-0h45jd1dmOk/TviKivyMJ6I/AAAAAAAAAaQ/gsfPrToOh_g/s400/pouxeux.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5690450458729785250" /></a><div style="text-align: center;"><span ><i>Pouxeux</i></span></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-70637511983990457462011-12-13T21:49:00.002+01:002011-12-13T21:58:08.458+01:00La Mort<a href="http://1.bp.blogspot.com/-5jyT0yXiIyI/Tue6az1wJKI/AAAAAAAAAaE/EOdKNCPTckA/s1600/vienville.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 307px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-5jyT0yXiIyI/Tue6az1wJKI/AAAAAAAAAaE/EOdKNCPTckA/s400/vienville.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5685718024333567138" /></a><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" ><i>© AD 88 / Registres de Vienville</i></span></div><div style="text-align: right;"><b><i>Lors que nous y pensons</i></b></div><div style="text-align: right;"><b><i>le moins la mort nous</i></b></div><div style="text-align: right;"><b><i>prend par la mains mais nous</i></b></div><div style="text-align: right;"><b><i>deuvrions bien songer de peur</i></b></div><div style="text-align: right;"><b><i>de ny estre attrapé car il no...</i></b></div><div style="text-align: right;"><b><i><br /></i></b></div><div style="text-align: left;">Bien philosophe, le curé de Vienville... En 1673, au bas d'une page du registre des décès, il écrit cette petit réflexion sur la mort. Malheureusement, il manque la fin du texte, il ne figure pas sur la page suivante.</div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-29764920442818418502011-12-01T13:43:00.003+01:002011-12-01T21:25:23.650+01:00La Nièvre en ligne<a href="http://2.bp.blogspot.com/-bbLNyxpGuBw/Ttfe5J0kwbI/AAAAAAAAAZ8/n2rSKxwVoKo/s1600/fermet%25C3%25A9.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 248px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-bbLNyxpGuBw/Ttfe5J0kwbI/AAAAAAAAAZ8/n2rSKxwVoKo/s400/fermet%25C3%25A9.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5681254528421511602" /></a><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" ><i>La Fermeté (Nièvre)</i></span></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" ><i><br /></i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" >On l'attendait, on l'attendait... La mise en ligne était prévue pour courant novembre. Finalement, c'est le 30 novembre à 14h. que le département de la <b>Nièvre a mis ses archives en ligne!</b></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" >Le site est disponible <a href="http://archives.cg58.fr/">ici</a>. Il est plutôt facile d'utilisation, et les images sont de bonne qualité. Seul bémol: la principale source pour des recherches généalogiques, c'est à dire les registres d'état-civil et paroissiaux, ne seront mis en ligne qu'à partir de décembre et durant toute l'année 2012...</span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" >Il nous reste cependant les TD, les recensements, quelques inventaires, et surtout, une source originale, les déclarations de grossesse du XVIIIème siècle! On en souhaiterait presque trouver un ancêtre né de père inconnu, juste pour fouiller dans ces dosseirs...</span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" ><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" >Ce département me concerne car j'ai une branche qui s'y perd dès la fin du XIXème siècle. Dans le petit village de <b>La Fermeté </b>pour être précis. Mon Sosa n°23, <b><a href="http://gw3.geneanet.org/david885?lang=fr;iz=0;p=marthe;n=dumas">Marthe DUMAS</a>, </b>née à La Fermeté en 1891, mariée dans les Vosges en 1910 et veuve de guerre en 1914. J'ai déjà retrouvé ses grands-parents au recensement de 1890 de La Fermeté. Vivement la mise en ligne des registres!</span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" ><br /></span></div><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/-he9beZdCNwM/Ttfe5OGPhcI/AAAAAAAAAZs/47Y3w0edrRg/s1600/recencement.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 72px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-he9beZdCNwM/Ttfe5OGPhcI/AAAAAAAAAZs/47Y3w0edrRg/s400/recencement.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5681254529569359298" /></a><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" ><i>Recensement de 1890 / © <a href="http://archives.cg58.fr/">AD 58</a></i></span></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-39205399295923272252011-11-24T11:27:00.003+01:002011-11-24T12:15:46.910+01:00Tremblement de terre!<a href="http://2.bp.blogspot.com/-EK2n7lcBuLo/Ts4fjqnbYyI/AAAAAAAAAZg/Ps82XuaWD24/s1600/tremblement.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 182px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-EK2n7lcBuLo/Ts4fjqnbYyI/AAAAAAAAAZg/Ps82XuaWD24/s400/tremblement.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5678510877756318498" /></a><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span">Acte de baptême de La-Chapelle-aux-Bois/ © <a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD88</a></span></i></div><div><br /></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b>Ce 12ème May 1682 fut bap. Catherine fille de François</b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b>Chassard et Catherine sa femme de la Chapelle il y a</b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b>eu pour [...] et parrain Claude Gadenol a la</b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b>place de Dominique Gadenol son fils et pour</b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b>marraine Marie fille de Claudel Chassard tous de</b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b>la dite Chapelle; <u>et le mesme jour 12ème de may</u></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><u>1682 il sa faict a la pointe du jour des tramblemen</u></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><u>de terre très horrible et espouvantable qui ont</u></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><u>causez grand dommage dans l'eglise de ladte </u></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><u>chappelle et dans les maisons de la paroisse</u></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><u><br /></u></b></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">Ce texte se trouve dans les registres paroissiaux de La Chapelle aux Bois, petit village du sud-vosgien.</span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">C'est un acte de baptême assez classique, mais la suite l'est beaucoup moins. Il y est fait mention du <b>tremblement de terre</b> qui fut ressenti dans tous l'est de la France dans la nuit du 11 au 12 mai 1682, vers 2 heures du matin (<i>à la pointe du jour</i>, comme le dit le curé). Il fut même ressenti jusque Paris et Versailles, où Louis XIV fut sans doute tiré de son sommeil.</span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">Aujourd'hui, il semble que l'épicentre de ce séisme se trouve à Remiremont, une ville à une vingtaine de kilomètres de la Chapelle aux Bois. D'après les experts actuels, il semble que ce séisme eu une magnitude de 8 sur l'échelle de Richter, ce qui le classe dans la catégorie des <i>séismes importants</i>. Pour comparaison, le récent séisme japonais qui fit 15.000 morts et dévasta la centrale de Fukushima était de 9.</span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">D'après le curé, l'église fut très endommagée, mais il n'y eut aucune victime. Certaines descriptions de l'époque sont vraiment exagérées, notamment à Remirement, où certains décrivent des flammes immenses sortant de terre. En tout cas, il y eut des répliques dans les jours suivants, et les habitants de Remiremont restèrent dans les bois pendant 6 semaines... Les dégats furent estimés à 50.000 francs de Lorraine. Les dégats furent si importants à Remiremont que les habitants obtinrent de Louis XIV le droit de ne pas payer d'impôts pendant 6 ans. Un journal parisien écrivit même que 2 religieuses furent écrasées quand le bâtiment des Dames de Remiremont s'écroula: mais il faut être prudent, aucune trace de ces décès ne se retrouve dans les registres.</span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">Quelques sites sur ce séisme:</span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">- </span><a href="http://latrentequatrefnso.unblog.fr/2009/03/11/le-tremblement-de-terre-de-1682-a-remiremont/">http://latrentequatrefnso.unblog.fr/2009/03/11/le-tremblement-de-terre-de-1682-a-remiremont/</a></div><div style="text-align: left;">- <a href="http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1913_num_22_124_8247">http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1913_num_22_124_8247</a></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">- </span><a href="http://books.google.fr/books?id=B4BuVcMTXo4C&pg=PA24&lpg=PA24&dq=tremblement+de+terre+1682&source=bl&ots=-8LzAVt0Ih&sig=SekLn4mKNFSyCOVr9LU9YnMN-pU&hl=fr&ei=GybOTueFOszf8QPk0ZDXDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CC4Q6AEwAg#v=onepage&q=tremblement%20de%20terre%201682&f=false">http://books.google.fr/books?id=B4BuVcMTXo4C&pg=PA24&lpg=PA24&dq=tremblement+de+terre+1682&source=bl&ots=-8LzAVt0Ih&sig=SekLn4mKNFSyCOVr9LU9YnMN-pU&hl=fr&ei=GybOTueFOszf8QPk0ZDXDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CC4Q6AEwAg#v=onepage&q=tremblement%20de%20terre%201682&f=false</a></div><div><br /></div><a href="http://2.bp.blogspot.com/-8JxR0CoGsng/Ts4fjOrhjKI/AAAAAAAAAZU/PkKm23JFkzw/s1600/Sans%2Btitre%2B2.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 256px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-8JxR0CoGsng/Ts4fjOrhjKI/AAAAAAAAAZU/PkKm23JFkzw/s400/Sans%2Btitre%2B2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5678510870257306786" /></a><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" ><i>L'église de La-Chapelle-Aux-Bois</i></span></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-81538740267838181182011-11-21T16:33:00.003+01:002011-11-21T17:11:31.858+01:00Jubilé 1682<div style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-wHjzDlFFwHc/TspxbLJRDYI/AAAAAAAAAZM/CKL-6iRC8qA/s1600/1.jpg" style="text-align: left; " onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 258px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-wHjzDlFFwHc/TspxbLJRDYI/AAAAAAAAAZM/CKL-6iRC8qA/s400/1.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677474991915994498" /></a></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" ><i>Registres des Baptêmes 1664-1685 / © <a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD88</a></i></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><i>L'année mil six cent quattre</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><i>vingt et deux l'on a faict un</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><i>grand Jubillé par toutte la</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><i>Lorrainne qui dura quinze</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span" ><b><i>journée - 1682</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">Trouvé dans les registres du petit village de <b>Vienville</b>, près de Corcieux dans les Vosges. Le curé y fait part d'un grand Jubilé qu'il y aurait eu en 1682. </span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i>- <b>Jubilé</b>: </i></span></div><div style="text-align: left;"><i>* Fête qui célèbre à intervalles réguliers l'anniversaire joyeux d'un évènement dont les effets se prolongent dans le temps (règne, mariage, etc.). Généralement, un cinquantenaire.</i></div><div style="text-align: left;"><i>* Dans la religion catholique, indulgence plénière, solennelle et générale, accordée par le Pape en certains temps et en certaines occasions.</i></div><div style="text-align: left;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;">Reste à savoir à quelle définition se rapporte le Jubilé de 1682.</div><div style="text-align: left;">La première? En 1682, en France, Louis XIV était roi depuis 39 ans; en Lorraine, Charles V était duc depuis 7 ans. C'est un curé qui écrit ce texte, peut-être le Jubilé de l'Évêque? Mgr. Jacques de Fieux était Évêque de Toul depuis 6 ans. À priori, il ne s'agit donc pas de la 1ère définition.</div><div style="text-align: left;"><b><i><br /></i></b></div><br /><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 309px; height: 400px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-i5FpcYoXqQw/TspxamuA6jI/AAAAAAAAAYw/PUGSYXLrLFw/s400/3.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677474982138014258" /><div style="text-align: center;"><i>Innocent XI (1611-1689)</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;">Il s'agit donc de la définition religieuse. En effet, en mars 1682, le Pape <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Innocent_XI">Innocent XI</a> décrète un <i style="font-weight: bold; ">Jubilé Universel</i>, qui dure 15 jours. Le but de ce Jubilé est de "maintenir la Paix entre les Princes chrétiens". Il faut dire qu'à l'époque, le Roi-Soleil s'est allié aux Ottomans musulmans contre l'Empire d'Autriche, et que le lendemain du début du Jubilé, le Clergé du Royaume de France adopte la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_des_quatre_articles_de_1682">Déclaration de Quatres Articles</a>, rédigée par Bossuet, et prônant le <i>gallicanisme</i> face au Pape...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">La célèbre Mme. de Sévigné fait référence à ce jubilé dans une de ses lettres, lisible <a href="http://books.google.fr/books?id=T_fqAAAAMAAJ&pg=PA91&dq=jubil%C3%A9+1682+montpellier&hl=fr&ei=c3fKTq2KN4K38gPwqKGQAQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CC4Q6AEwAA#v=onepage&q=jubil%C3%A9%201682%20montpellier&f=false">ici</a>. On y apprend que ce Jubilé se déroula du 18 mars au 31 mars 1682, et qu'il fut fêté dans toute la France, et surement dans toute l'Europe... et même dans le petit village de Vienville!</div><div style="text-align: left;"><br /></div><a href="http://4.bp.blogspot.com/-oQpqI2D5O7M/Tspxa0aol6I/AAAAAAAAAY8/eb-xKo0mURE/s1600/2.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 300px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-oQpqI2D5O7M/Tspxa0aol6I/AAAAAAAAAY8/eb-xKo0mURE/s400/2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677474985814824866" /></a><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" ><i>Église Saint-Jacques à Vienville / © <a href="http://www.panoramio.com/photo/50581533?source=wapi&referrer=kh.google.com">michel88</a> sur Panoramio</i></span></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" ><i><br /></i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" ><i>Sources:</i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" ><i>-AD en ligne des Vosges</i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" ><i>-Wikipedia</i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" ><i>-<a href="http://www.geneanet.org/forum/index.php?topic=432717.0">Forum Généanet</a></i></span></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-42727964940327741802011-10-31T18:48:00.006+01:002011-10-31T19:46:09.223+01:00Le Doyen (3)<div>Nouveau record battu dans mon arbre généalogique: j'ai trouvé un nouveau <i style="font-weight: bold; ">doyen</i> (l'individu ayant vécu le plus longtemps).</div><div><br /></div><div>Il y eut d'abord <b><a href="http://genealogie-en-ligne.blogspot.com/2010/07/le-doyen.html">Pierre Michel POUTAS</a>, </b>Normand né en 1738 et mort à l'age de <b>86 ans et 5 mois.</b></div><div>Il y eut ensuite <b><a href="http://genealogie-en-ligne.blogspot.com/2011/07/le-doyen-2.html">François BIGEY</a>, </b>Haut-Saônais né en 1774 et mort à l'âge de <b>88 et 2 mois</b>.</div><div>Il y a maintenant <b>Nicolas GÉRARD</b>, que je vais présenter</div><div><br /></div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-0kMWiiN2Jh0/Tq7gZ2s3liI/AAAAAAAAAYk/xISmyRxQMlc/s1600/558.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 136px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-0kMWiiN2Jh0/Tq7gZ2s3liI/AAAAAAAAAYk/xISmyRxQMlc/s400/558.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5669715715691091490" /></a><div style="text-align: center;"><i>Signature de Nicolas GÉRARD / © AD 88</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;"><b>Nicolas GÉRARD</b> est mon <a href="http://gw3.geneanet.org/david885?lang=fr&p=nicolas&n=gerard&iz=0">Sosa n°558</a>. Il est né le 23 septembre 1700 à Vagney, au pied des Vosges, fils de Dominique GÉRARD et Jeanne LA SAUCE. Il n'est pas leur premier enfant: il a par exemple un grand frère, Claude, né en 1688 (j'y reviendrai plus tard).</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">En 1724, Nicolas part à Rupt-sur-Moselle, à quelques kilomètres de chez lui, pour se marier à Marie ANDREUX. Au total, ils ont 16 enfants, comme indiqué sur l'<a href="http://genealogie-en-ligne.blogspot.com/2011/10/une-grande-famille.html">acte de décès</a> de Marie en 1780. Son mari Nicolas lui survit. Lui qui est né en 1700, sous le règne de Louis XIV, il s'éteint le 7 ventôse an II, à l'âge de <u style="font-weight: bold; ">93 ans, 5 mois et 2 jours</u>, en pleine période révolutionnaire.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Mais Nicolas GÉRARD eut une vie très simple, presque banale. Un mariage sans doute heureux, de nombreux enfants, et une vie loin d'être miséreuse. Bref, rien de surprenant. Il était laboureur. Mais c'est en étudiant sa famille que j'ai découvert quelque chose de plus surprenant.</div><div><br /></div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-pxnAZZt7DHc/Tq7gZ1TzQtI/AAAAAAAAAYU/2x2RRHpsEgI/s1600/g%25C3%25A9rard.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 54px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-pxnAZZt7DHc/Tq7gZ1TzQtI/AAAAAAAAAYU/2x2RRHpsEgI/s400/g%25C3%25A9rard.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5669715715317514962" /></a><div style="text-align: center;"><i>Baptême de Nicolas GÉRARD en 1700 / © AD88</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;">En effet, première nouvelle: le père du petit Nicolas était <u>greffier du Ban de Vagney</u>. Une fonction juridique qu'on ne se prépare pas à trouver quand on étudie une famille de laboureurs. Sous l'Ancien Régime, l'office de greffier pouvait s'acheter. S'il était reservé à la noblesse au Moyen-Âge, petit à petit, les gros laboureurs et les bourgeois y accèdent. C'est le cas ici avec Dominique GÉRARD, qui a surement acheté sa charge. À cette époque, un greffier s'occupe de la gestion administrative des tribunaux, convoque la population et rédige les comptes-rendus. Il s'occupe aussi de la gestion des archives.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Un poste respectable qui devait faire une certaine impression sur les voisins. Dominique GÉRARD a un fils avant Nicolas, qu'il appelle Claude. Ce Claude GÉRARD part vivre en Alsace, à Masevaux, où il épouse une fille du pays. Il a à son tour des enfants, par exemple en 1729, il donne naissance à un certain <b>Conrad-Alexandre GÉRARD</b>.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Conrad-Alexandre GÉ</b><b>RARD </b>est donc le neveu direct de mon Nicolas GÉRARD. Se sont-ils déjà rencontrés? C'est possible. Mais vu le destin de Conrad-Alexandre, ce serait étonnant. En effet, <b>Conrad-Alexandre GÉRARD, grand diplomate de Louis XVI, est le premier Ambassadeur de France aux États-Unis.</b></div><br /><a href="http://1.bp.blogspot.com/-0kS8nUCSGFM/Tq7gZpjq54I/AAAAAAAAAYM/xH6PXSl-qkI/s1600/conrad.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 240px; height: 400px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-0kS8nUCSGFM/Tq7gZpjq54I/AAAAAAAAAYM/xH6PXSl-qkI/s400/conrad.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5669715712162850690" /></a><div style="text-align: center;"><i>Conrad-Alexandre GÉRARD / © <a href="http://www.cosmeo.com/viewPicture.cfm?guidImageId=8F115C98-9A6D-480F-B303-6E1A0381876B&&nodeid=#">Cosmeo</a></i></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;">Grand diplomate, il accueillit lui-même la jeune Marie-Antoinette d'Autriche en France en 1770, future Reine. En 1778, il signa avec Benjamin Franklin le traité dans lequel la France reconnaît l'indépendance des USA. La même année, il est anobli <i>comte de Munster</i> par Louis XVI. Mon ancêtre est l'oncle d'un comte! L'a-t-il jamais su?</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">En tout cas, de belles découvertes en perspective sur cette branche. Je ne m'y attendais absolument pas en travaillant sur Nicolas GÉRARD. Comme quoi, la Généalogie réserve toujours des surprises!</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i>Sources:</i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i>- <a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD88 en ligne</a></i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">- <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Conrad_Alexandre_G%C3%A9rard">Wikipédia</a></i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">- <i><a href="http://books.google.fr/books?id=PEYBq52mX1EC&pg=PA318&lpg=PA318&dq=greffier+du+ban+de+vagney&source=bl&ots=QP-WAoxWgv&sig=J_NTRH_3dKof6piL4QerlOR3sgA&hl=fr&ei=jueuTtaNDJOV8gOGsM2PCw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&ved=0CEgQ6AEwBg#v=onepage&q=greffier%20du%20ban%20de%20vagney&f=false">Biographie de Joseph-Mathias GÉRARD (frère de Conrad-Alexandre), dans le livre <u>Les consuls de France au siècle des Lumières (1715-1792)</u> d'Anne Mézin</a></i></span></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-20100949316915884872011-10-25T07:42:00.007+02:002011-10-25T08:06:35.524+02:00Une grande famille<a href="http://1.bp.blogspot.com/-H9l0jeMXIQM/TqZMX2CZbdI/AAAAAAAAAYA/XvSAmkvbhcU/s1600/g%25C3%25A9rard.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 155px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-H9l0jeMXIQM/TqZMX2CZbdI/AAAAAAAAAYA/XvSAmkvbhcU/s400/g%25C3%25A9rard.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5667301153618619858" /></a><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span">Acte de sépulture de Marie Gérard / 1780, Rupt-sur-Moselle</span></i></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i>L'Épange - </i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i> L'an mil sept cent quatre vingt le quinze janvier est décédée</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i>à l'Épange, munie des Sacremens de l' Eglise, Marie Andreux,</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i>femme de Nicolas Gérard laboureur au dit lieu, agée de</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i><span class="Apple-style-span">soixante et dix huit ans, se voyant après cinquante cinq a</span>ns</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i>trois mois de mariage, mère de seize enfants, grand-mère de</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i>cinquante-trois, et grand-grand-mère de vingt-deux. Le lendemain</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i>son corps a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse en</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i><span class="Apple-style-span">présence de son mary et du Nicolas Gérard son fils qui ont signé</span>.</i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: right;"><span class="Apple-style-span"><b><i><br /></i></b></span></div><div style="text-align: left;">C'est la première fois que je vois un acte de ce genre. Et par chance, <b>Marie ANDREUX </b>fait partie de mon arbre (<i>Sosa n°559</i>).</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">L'autre avantage, c'est que le curé situe la date du mariage de Marie ANDREUX et Nicolas GÉRARD vers octobre 1724. C'est un renseignement précieux, car le registre des mariages de Rupt des années 1720 et 1730 a disparu...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Au total, le curé (qui s'appelle GÉRARD aussi) dénombre 16 enfants, 53 petits-enfants et 22 arrières-petits-enfants, ce qui fait une descendance de 91 personnes! Du boulot en perspective pour tous les retrouver!</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i>Sources: <a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD des Vosges</a></i></span></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-19462547789731573622011-10-24T11:09:00.003+02:002011-10-24T13:02:51.668+02:00Quelques signatures<div>En attendant la mise en ligne prochaine des <a href="http://www.cg58.fr/services-au-public/archives-departementales/numerisation-des-archives.html">Archives de la Nièvre</a>, prévue pour novembre, et pour rebondir sur un article de <a href="http://lagazettedesancetres.blogspot.com/2011/09/comprendre-les-signatures-de-nos.html">La Gazette des Ancêtres</a> concernant les signatures de nos ancêtres, je fais cet article pour suivre une famille de ma généalogie, les <b>Mangin</b>, à travers 5 générations.</div><div><br /></div><div>Dès qu'on atteint le XIXème siècle, il est difficile de matérialiser concrètement nos ancêtres. Les photos sont très rares, et les descriptions qu'on peut avoir d'eux sont généralement floues. Les signatures nous permettent d'être directement "en contact" avec eux, ou du moins de connaître un peu leur personnalité. Une signature, c'est un peu de leur intimité.</div><div><br /></div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-I7AjiIw5rqk/TqUs_FwhAWI/AAAAAAAAAX0/_pQNFD7kXsU/s1600/65.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 61px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-I7AjiIw5rqk/TqUs_FwhAWI/AAAAAAAAAX0/_pQNFD7kXsU/s400/65.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5666985168504684898" /></a><div style="text-align: center;"><i><a href="http://gw3.geneanet.org/david885?lang=fr;iz=0;p=marie+magdelaine;n=mangin">Marie Magdelaine MANGIN</a> </i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;">Née en 1791 à <a href="http://genealogie-en-ligne.blogspot.com/2010/07/uzemain-vosges.html">Uzemain</a> (Vosges), décédée au même endroit en 1861, à l'âge de 70 ans. Mariée 2 fois, mère de 9 enfants.</div><div style="text-align: left;">Nous sommes au XIXème siècle, dans un milieu de petits propriétaires paysans. C'est une femme, et pourtant elle sait signer. Mais la signature reste tremblante, et on devine bien que Marie Magdelaine avait une connaissance très limitée de l'écriture. C'est d'autant plus frappant quand on voit la signature de son père.</div><br /><br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/-g0m7MSqX-Fw/TqUs-wuNO9I/AAAAAAAAAXo/3lMDcoKRp_s/s1600/130.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 152px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-g0m7MSqX-Fw/TqUs-wuNO9I/AAAAAAAAAXo/3lMDcoKRp_s/s400/130.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5666985162857855954" /></a><div style="text-align: center;"><i><a href="http://gw3.geneanet.org/david885?lang=fr;iz=0;p=vincent;n=mangin">Vincent MANGIN dit l'Aîné</a></i></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;">Son père, Vincent, était charron. Né en 1767, mort en 1841 à 73 ans, il a toujours vécu à Uzemain. Marié pendant la Révolution, Marie Magdelaine est la première de ses 11 enfants.</div><div style="text-align: left;">De sa signature, on repère tout de suite qu'il était familier de l'écriture. Les lettres sont bien faites, le tracé est régulier, il y a même une petite "décoration" après le "N" de la fin. Il savait sans doute lire et écrire. En comparant avec sa fille, on devine que les filles et les garçons n'avaient sans doute pas la même éducation...</div><br /><br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/-7uTjwXB9fQQ/TqUs-u_O6-I/AAAAAAAAAXg/IS1Z9AtxidA/s1600/260.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 165px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-7uTjwXB9fQQ/TqUs-u_O6-I/AAAAAAAAAXg/IS1Z9AtxidA/s400/260.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5666985162392398818" /></a><div style="text-align: center;"><i><a href="http://gw3.geneanet.org/david885?lang=fr;iz=0;p=jacques;n=mangin">Jacques MANGIN</a></i></div><div><br /></div>Né en 1730 à Uzemain et mort à 54 ans en 1785. Il était laboureur. Marié une fois, je lui ai retrouvé 8 enfants pour l'instant. Son fils Vincent était le cinquième.<div>Comme son fils, il n'écrit que l'initiale de son prénom. Comme son fils, il met un point après cette initiale. Sauf que lui, il relit le "J" de "Jacques" avec le reste de son nom, en un seul trait de plume. Les autres lettres sont bien tracées, chacune à la fois, comme s'il s'était appliqué pour écrire chacune d'entre elle. Peut-être n'avait-il pas l'habitude d'écrire? En tout cas, il avait quand même de solides bases, même si son fils semble mieux maîtriser l'écriture.</div><div><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-yF887IhoBlM/TqUs-YUayCI/AAAAAAAAAXM/0c5NDWWUZAs/s1600/520.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 89px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-yF887IhoBlM/TqUs-YUayCI/AAAAAAAAAXM/0c5NDWWUZAs/s400/520.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5666985156307240994" /></a><div style="text-align: center;"><i><a href="http://gw3.geneanet.org/david885?lang=fr;iz=0;p=jean+blaise;n=mangin">Jean Blaise MANGIN</a></i></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;">Né en 1706 à Charmois-l'Orgueilleux (Vosges), il meurt en 1754 à Uzemain, à 48 ans seulement. C'est lui qui a installé la famille Mangin à Uzemain. Marié une fois, il a 8 enfants, dont Jacques est le premier.</div><div style="text-align: left;">Bien que s'appelant <i>Jean Blaise</i>, il ne signe que de <i>Jean</i>. La raison? Son père s'appelle également Jean Blaise... La signature de Jean est plus maladroite que celle de ses descendants. Il était également laboureur, mais au début du XVIIIème siècle, la maîtrise de l'écriture était sans doute moins répandue chez le petit peuple. N'empêche qu'il signe quand même d'une façon assez sûre: il devait savoir lire et écrire.</div><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/-qNicmplTKls/TqUs-PnPyQI/AAAAAAAAAXE/ZA7Iq3rp6xM/s1600/1040.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 394px; height: 97px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-qNicmplTKls/TqUs-PnPyQI/AAAAAAAAAXE/ZA7Iq3rp6xM/s400/1040.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5666985153970292994" /></a><div style="text-align: center;"><i><a href="http://gw3.geneanet.org/david885?lang=fr;iz=0;p=jean+blaise;n=mangin;oc=1">Jean Blaise MANGIN</a></i></div></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;">Né vers 1677, il meurt en 1733 à Charmois-l'Orgueilleux, âgé de 56 ans. Il a donné son prénom à son fils.</div><div style="text-align: left;">Sa signature est très approximative. Il fait des pâtés (mais bon, on imagine très bien que le maniement d'une plume d'oie ne doit pas être très facile!), et il n'écrit pas très droit. Les traits sont maladroits, on sent qu'il ne devait pas se servir d'une plume tous les jours. C'est peut-être ce genre de signature qui est le plus touchant, de s'avoir qu'un homme a fait de son mieux pour faire une belle signature. Il est mort il y a près de 3 siècles, et pourtant on l'imagine accrochant le papier de la feuille avec la plume, parce-qu'il la tient mal en main.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span" ><i>Source: <a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD des Vosges</a></i></span></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-84476923784896714792011-09-22T18:06:00.003+02:002011-09-22T20:57:40.293+02:00Citations bibliques<div>Trouvé dans les registres paroissiaux du village de Cornimont, au coeur des montagnes vosgiennes, ces 2 citations bibliques, ainsi que ce dessin.</div><div><br /></div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-mdwExJ6Zat8/Tnt2u3e-ixI/AAAAAAAAAW8/suUZxD8YUr4/s1600/cornimont.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 382px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-mdwExJ6Zat8/Tnt2u3e-ixI/AAAAAAAAAW8/suUZxD8YUr4/s400/cornimont.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5655244304633727762" /></a><br />La première citation se trouve à la fin du registre des Sépultures de l'année 1766. Elle est accompagnée d'un dessin. Elle est en latin, alors que le reste du registre est bien en français.<div><br /></div><div><span class="Apple-style-span">"<i>Sublevabis de corruptione vitam meam<br />Domine Deus meus<br />Jonæ Cap.II V.7</i>"</span></div><div><br /></div><div>Il s'agit d'une citation issue de l'Ancien Testament, plus précisément du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_Jonas" style="text-decoration: underline; ">Livre de Jonas</a>, Chapitres II, Verset 7. Oui, c'est bien le même Jonas que celui qui finit dans le ventre d'une baleine. D'ailleurs, la citation provient du moment où Jonas, dans le ventre de sa baleine, envoie une prière à Dieu. Dans la Bible en français, elle est traduite ainsi: "<span style="font-style:italic;">Seigneur mon Dieu , tu débarrasseras ma vie de la corruption". </span><span>Mais le curé l'a un peu transformée, et dans ce registre, elle se traduit ainsi:</span></div><div><span><i><br /></i></span></div><div><span><i><span class="Apple-style-span">"Par la mort, Dieu débarrasse l’homme du poids du monde, de la corruption, (c’est-à-dire du péché), et lui ouvre les portes du Paradis"</span><br /></i></span></div><div><span><i><br /></i></span></div><div><span class="Apple-style-span">Quant au dessin, il représente un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Catafalque">catafalque</a>, avec tous le matériel nécessaire au curé pour permettre au défunt d'être sûr d'entrer au Paradis: une petite marmite contenant de l'eau bénite, et un goupillon pour asperger l'eau bénite sur le cercueil, le tout encadré par 4 cierges. Même si le curé ne maîtrisait apparemment pas l'art de la perspective, son dessin reste quand même touchant, avec près de 250 ans de distance!</span></div><div><br /><div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-qcR-CpHHPz0/Tnt2uUceoAI/AAAAAAAAAW0/Swq6Dwsoni8/s1600/bapteme.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 152px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-qcR-CpHHPz0/Tnt2uUceoAI/AAAAAAAAAW0/Swq6Dwsoni8/s400/bapteme.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5655244295228006402" /></a><br /></div></div><div>La deuxième citation provient du Registre des Baptêmes de l'année 1766. Pas de petit dessin cette fois, simplement ce texte:</div><div><br /></div><div><i><span class="Apple-style-span" >"Corona senum filii filiorum<br />et gloria filiorum patres eorum<br />Proverb: Cap. XVII V.6"</span></i></div><div><i><span class="Apple-style-span"><br /></span></i></div><div><span class="Apple-style-span">Toujours issu de la Bible, cette fois du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_des_Proverbes">Livre des Proverbes</a>, également dans l'Ancien Testament (chapitre 17, verset 6). On peut la traduire ainsi:</span></div><div><span class="Apple-style-span"><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" ><i>"Les parents tirent leur gloire de leur descendance , et les enfants de leurs ancêtres."</i></span></div><div><span class="Apple-style-span" ><i><br /></i></span></div><div><span class="Apple-style-span" >Décidément, ce curé était d'humeur poétique en cette fin d'année 1766!</span></div><div><span class="Apple-style-span" ><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" ><br /></span></div><div><span class="Apple-style-span" ><i>Sources:</i></span></div><div><ul><li><span class="Apple-style-span" ><i><a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD 88 en ligne</a></i></span></li><li><span class="Apple-style-span" ><i><a href="http://www.geneanet.org/forum/index.php?board=55201.0">Forum Généanet</a> et ses spécialistes en latin</i></span></li></ul></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-34503232705083618652011-09-16T18:28:00.007+02:002011-09-17T00:33:35.973+02:00Une épine de la fin du XIXème siècle<div>Présentation d'une petite épine généalogique qui, sans me bloquer dans mes recherches, me chatouille bien le pied quand même!</div><div><br /></div><div>Elle concerne <b>Marie Marguerite DUPOIRIEUX </b>(<a href="http://gw0.geneanet.org/david885?lang=fr;iz=0;p=marie+marguerite;n=dupoirieux">Sosa n°215</a>). Fille de Jean-Nicolas DUPOIRIEUX et de Marie Marguerite FINEL, elle nait en mars 1814 à Pierrefitte, petit village de la plaine des Vosges. Son père descend d'une longue lignée d'instituteurs remontant à la fin du XVIIème siècle. Sa mère est simplement dentellière.</div><div><br /></div><a href="http://4.bp.blogspot.com/-rGwzE7ZHlxA/TnOj2gUYbCI/AAAAAAAAAWk/dU33ljtqtuQ/s1600/215.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 115px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-rGwzE7ZHlxA/TnOj2gUYbCI/AAAAAAAAAWk/dU33ljtqtuQ/s400/215.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5653042114063789090" /></a><div style="text-align: center;"><i>Signature de Marie Marguerite DUPOIRIEUX / (c) AD88</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;">Marie Marguerite DUPOIRIEUX se marie dans son village en 1836. Elle a 22 ans, son futur également. Il s'appelle <b>François HENRIOT</b> et il est vigneron. Ils vont vivre 43 ans ensemble, jusqu'au décès dudit François en 1879. Elle a 65 ans, et jusque là, j'ai réussi à retracer sa vie. C'est après que ça se complique. Pas moyen de la suivre, et impossible de savoir où et quand elle est morte. La dernière trace que j'ai d'elle date de 1896, elle avait alors 81 ans.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Il faut procéder comme dans une enquête, et explorer toutes les pistes afin de la retrouver. De sa naissance en 1814 au moment où je perds sa trace en 1896, elle a toujours habité à Pierrefitte. Mais peut-être qu'en vieillissant, devenue veuve, elle est allée vivre chez un de ses enfants dans un autre village? Le seul moyen de le savoir est de faire la liste de tous ses enfants, de les retrouver et de voir qu'elle était leur situation au tournant du XXème siècle.</div><div style="text-align: left;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;"><i><br /></i></div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-Hm2-lZRiE8w/TnOj2dMsLsI/AAAAAAAAAWc/RHd9cHG6hnE/s1600/2.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 185px;" src="http://3.bp.blogspot.com/-Hm2-lZRiE8w/TnOj2dMsLsI/AAAAAAAAAWc/RHd9cHG6hnE/s400/2.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5653042113226223298" /></a><div style="text-align: center;"><i>Pierrefitte, dans les Vosges / (c) Google Earth</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;">De son mariage avec <b>François HENRIOT</b> en 1836 sont nés:</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>François Arsène</i> - Né en février 1837, soit 5 mois seulement après leur mariage. Il meurt à 11 mois.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>Marie Éloïse</i> - Née en mars 1838. Elle se marie en 1868 avec un gars du village, Alexis GRANDJEAN. Elle meurt prématurément en mettant au monde la première fille du couple, le matin du 20 juin 1870. La petite ne survivra pas non plus.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>Marie Marguerite Félicité </i>dite <i>Phélie</i> - Née en avril 1839. Elle sera la première fille que le couple mariera, en 1861. L'heureux élu est François-Xavier MATON, originaire de Valfroicourt. En 1896, elle est toujours vivante, et en 1906 elle est encore présente au recensement de Valfroicourt. Peut-être sa vieille mère s'est-elle réfugiée chez elle à Valfroicourt?</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>Marie Rosalie Virginie</i>, mon ancêtre - Née en avril 1841. Mariée en 1867 à Pierrefitte avec Jean Dominique Joseph GUYOT. Elle meurt en 1894 à Pierrefitte, elle n'a donc pas pu héberger sa mère après 1896.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>Marie Augustine</i> - Née en décembre 1842, elle meurt à l'âge de 6 mois.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>Marie Léonie </i>et <i>Marie Joséphine</i> - Deux petite jumelles nées en février 1842. La première ne vit que 3 jours et la seconde ne dépasse pas 2 jours de vie.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>Marie Catherine Eugénie</i> - Née en février 1845, elle ne vit qu'une semaine. C'est la 4ème petite fille de suite que le couple doit enterrer, en moins de 3 ans.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>Marie Joséphine</i> - Née en mars 1846. Encore une fille! Mais celle-ci survit. Elle se marie une première fois en 1872 avec un homme de l'âge de son père, Nicolas DELACHAMBRE, capitaine en retraite... Mais elle était enceinte de lui, et elle accouche 2 mois seulement après le mariage. Le mari meurt rapidement, et elle se remarie en 1886 avec François Céleste PETITDEMANGE, originaire de Ville-sur-Illon, un gros bourg du coin. Peut-être allé voir de ce côté?</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>François Paul</i> - Né en septembre 1847, c'est le premier garçon du couple qui survit plus d'un an. Malheureusement, il a 22 ans quand la guerre de 1870 éclate, et il est envoyé au combat... Engagé dans les Gardes-Mobiles des Vosges, il tombe malade en décembre 1870 sur les bords de la Loire, alors que les Prussiens viennent de prendre Orléans. Il meurt à l'hôpital militaire de Nevers en janvier 1871, après un mois de fièvre typhoïde. Sa famille ne sera prévenue qu'en mai. Il était célibataire. Son nom a été gravé sur le Monument aux Morts de la Guerre de 1870-71 de la ville de Darney, regroupant tous les morts du canton tombés au combat.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-rlnKWe_2Uvg/TnOj2Q36rKI/AAAAAAAAAWU/LPnc-O1wlH8/s1600/3.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 245px; height: 400px;" src="http://1.bp.blogspot.com/-rlnKWe_2Uvg/TnOj2Q36rKI/AAAAAAAAAWU/LPnc-O1wlH8/s400/3.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5653042109917867170" /></a><div style="text-align: center;"><i>Monument 1870-71 de Darney (Vosges)</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;"><i>* Marie Charles Céleste - </i>Né en décembre 1849. Et oui, il s'agit bien d'un homme! Bien sûr, dans la vie de tous les jours, il se faisait appeler Charles. Quelle idée de donner Céleste comme prénom à un petit garçon. Il se marie en 1877, mais il n'a pas d'enfant. C'est lui qui héberge sa mère après la mort de son père. En 1896, elle vit encore chez lui, avec la femme de son fils et la mère de celle-ci. Au recensement de 1901, Marie-Marguerite DUPOIRIEUX a disparu. Ce qui me laisse croire qu'elle est morte entre 1896 et 1901. Pourtant, aucune trace de son décès dans les registres de Pierrefitte.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><a href="http://4.bp.blogspot.com/-_lkh3iAFaF0/TnOj2A7mwOI/AAAAAAAAAWM/qHUkG1RAHuM/s1600/4.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 103px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-_lkh3iAFaF0/TnOj2A7mwOI/AAAAAAAAAWM/qHUkG1RAHuM/s400/4.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5653042105638371554" /></a><div style="text-align: center;"><i>Recensement de 1896 à Pierrefitte</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div style="text-align: left;">* <i>Marie Stéphanie</i> - Née en février 1852. Elle meurt sans s'être mariée en janvier 1871, à 18 ans seulement. Peut-être à cause des difficultés dues à la guerre?</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">* <i>Marie Eugène Alfred Elysée</i> - Né en juin 1855. Dernier enfant du couple. Heureusement, parce-que les prénoms choisis étaient de plus en plus étrange! Le petit se fera simplement appelé Alfred. Il se marie en 1874 avec une fille du village. Ils ont 2 enfants, dont un seul survit, puis ils partent vivre à Paris. Mais en 1882, il est de retour chez sa mère, où il meurt à l'âge de 27 ans seulement. Il était parti à Paris pour avoir une vie meilleure, mais il n'a pas réusi à trouver un travail. Impossible de savoir qu'elle était son adresse à Paris, j'ai cherché dans tous les arrondissements, aucune naissance ne correspond.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">=> Le couple François HENRIOT - Marguerite DUPOIRIEUX a eu 13 enfants. 8 ont atteint l'âge adulte, et en 1896, dernière date où j'ai rencontré Marguerite DUPOIRIEUX, 3 seulement étaient en vie:</div><div style="text-align: left;">-<i> Phélie</i>, qui vivait à Valfroicourt. Aucune trace de sa mère là-bas, ni dans les registres ni dans les rencencements.</div><div style="text-align: left;">- <i>Charles,</i> resté à Pierrefitte. C'est là que sa mère a été vu pour la dernière fois, en 1896: elle habitait chez lui. Plus rien ensuite.</div><div style="text-align: left;">- <i>Joséphine</i>, la dernière en vie. Avec son mari, dans le bourg de Ville-sur-Illon. Et surprise, c'est là que je retrouve la trace de Marguerite! Le <b>16 mai 1898</b>, Henri Alfred DELACHAMBRE vient déclarer la mort de sa grand-mère <b>Marie-Marguerite DUPOIRIEUX</b><i style="font-weight: bold; ">, </i>décédée la veille.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Et voilà qu'après des mois, je retrouve enfin celle dont j'avais perdu la trace et dont je m'étais fait à l'idée de ne jamais la retrouver. Comme quoi, un peu de méthode, ça aide! Et ça m'a permis de découvrir que cette famille n'avait pas eu une vie facile, entre celui mort à la guerre et son frère ayant raté sa nouvelle vie à la capitale.</div><br /><br /><div><a href="http://4.bp.blogspot.com/--mVysUO8AF4/TnPC-tZww9I/AAAAAAAAAWs/MGUMXh5a-iA/s1600/5.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="text-align: left;display: block; margin-top: 0px; margin-right: auto; margin-bottom: 10px; margin-left: auto; cursor: pointer; width: 400px; height: 275px; " src="http://4.bp.blogspot.com/--mVysUO8AF4/TnPC-tZww9I/AAAAAAAAAWs/MGUMXh5a-iA/s400/5.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5653076339875431378" /></a></div><div style="text-align: center;"><i>Acte de décès de Marguerite DUPOIRIEUX / © AD88</i></div><br />Cela en fait la <b>Doyenne féminine</b> de ma généalogie: <b><u>84 ans, 1 mois et 19 jours.</u></b>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-72438367931483257322011-09-09T20:38:00.005+02:002011-09-10T01:26:12.973+02:00Une heureuse rencontre<a href="http://2.bp.blogspot.com/-_IYfOwAV4ag/Tmp7ohy3vxI/AAAAAAAAAWE/DcKAbiF5tpo/s1600/charmois.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 192px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-_IYfOwAV4ag/Tmp7ohy3vxI/AAAAAAAAAWE/DcKAbiF5tpo/s400/charmois.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5650464618686430994" /></a><div style="text-align: center;"><i>Entrée de Charmois-l'Orgueilleux / (c) Google Earth</i></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div>Charmois-l'Orgueilleux, petite commune vosgienne coincée entre la Vôge et les Monts Faucilles. C'est dans ce village que mes recherches m'ont conduit. En effet, je me suis aventuré dans les registres paroissiaux du lieu, pour essayer de retrouver l'acte de décès de <b>Joseph AUBERT</b>, mon Sosa n°<a href="http://gw0.geneanet.org/david885?lang=fr;iz=0;p=joseph;n=aubert">540</a>. J'avais déjà réussi à dater sa mort entre 1763, où il était présent au mariage de son fils, et 1775, date de la mort de sa femme dans un village voisin, où elle est déclarée comme veuve.</div><div><br /></div><div>Une échelle de 12 années, dans un petit village, normalement retrouver son acte de décès devrait être rapide. Je commence donc à éplucher les actes à partir de 1763. Ma tâche est d'autant plus facile que le curé a eu la bonne idée de noter le nom du décédé dans la marge.Je recherche Joseph AUBERT, et pourtant c'est un autre acte qui capte mon regard dans l'année 1765.</div><div><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/-srAAIGL5Wx4/Tmp7olhfgZI/AAAAAAAAAV8/ZUrj5nqmRkc/s1600/nel.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 207px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-srAAIGL5Wx4/Tmp7olhfgZI/AAAAAAAAAV8/ZUrj5nqmRkc/s400/nel.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5650464619687281042" /></a><div style="text-align: center;"><i>Acte de décès de Marie-Anne NEL / (c) AD 88 en ligne</i></div></div><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><div><b>Marie NEL</b>, décédée le 25 août 1765. À priori, rien à voir avec mon Joseph AUBERT. Et pourtant, le nom "NEL" me tape dans l'oeil. Une rapide recherche sur mon arbre Généanet m'indique <b>Marie Anne NEL</b>, mon Sosa n° <a href="http://gw0.geneanet.org/david885?lang=fr;iz=0;p=marie+anne;n=nel">269</a>.</div><div><br /></div><div>Il y a quelques temps déjà, j'avais cherché son acte de décès, sans jamais le trouver. Je savais juste qu'elle était décédée dans les années 1760. Son mari, <b>Jean JOLY</b>, est mort à Bains-les-Bains, une ville assez éloignée de Charmois, en 1767. Ses enfants étaient nés à Dommartin-les-Bois. Bref, rien n'indiquait qu'elle ait vécu ni même traversé Charmois-l'Orgueilleux. Cette découverte tient uniquement au hasard de mes recherches, j'aurais pu totalement passer à côté de cet acte si je n'avais pas eu <b>Joseph Aubert.</b></div><div><b><br /></b></div><div>En tout cas, je suis bien content d'avoir retrouvé <b>Marie-Anne NEL</b>. D'autant plus que je ne savais presque rien sur elle, sinon qu'elle s'était fiancée en 1742. C'est ça le problème avec les familles qui bougent beaucoup, les suivre s'avère souvent très difficile. De plus, aucun doute sur son identité, c'est bien "ma" Marie-Anne, puisque son mari sur l'acte est bien Jean JOLY, et que sa signature est identique à celle que j'avais déjà.</div><div><br /></div><div>Et vous, avez-vous déjà eu ce genre de découverte? Trouver quelqu'un alors qu'on cherchait une autre personne n'ayant rien à voir, c'est toujours plaisant, même si c'est surprenant.</div><div><br /></div><div>(Pour la petite histoire, <b>Joseph AUBERT</b> est bien mort à Charmois le 15 novembre 1774, à l'âge de 85 ans).</div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/-dIlHCeGekrY/Tmp7oYFa21I/AAAAAAAAAV0/_29cdiSGqeI/s1600/Sans%2Btitre%2B3.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 300px; height: 400px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-dIlHCeGekrY/Tmp7oYFa21I/AAAAAAAAAV0/_29cdiSGqeI/s400/Sans%2Btitre%2B3.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5650464616079874898" /></a><div style="text-align: center;"><i>La Cabane de l'Étang à Charmois / (c) <a href="http://www.panoramio.com/photo/18993969?source=wapi&referrer=kh.google.com">Brignon</a> (Panoramio)</i></div></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-90992980118542151072011-07-25T18:33:00.004+02:002011-07-25T21:03:08.079+02:00Soldat de l'An II<a href="http://2.bp.blogspot.com/-DcApFViO6JI/Ti2d8uX8GJI/AAAAAAAAAVk/SwJo686EjlU/s1600/corbenay.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 229px; height: 400px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-DcApFViO6JI/Ti2d8uX8GJI/AAAAAAAAAVk/SwJo686EjlU/s400/corbenay.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5633332375476508818" /></a><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span">Transcription du décès de Dëvoille Jean-Claude / AD 70</span></i></div><div><br /><div>Décidément, mes ancêtres de Haute-Saône feront tout pour me surprendre. Après avoir découvert un ancien médaillé de Sainte-Hélène (c'est à dire ancien soldat de la Révolution et de l'Empire toujours vivant en 1857), me voici face à un Soldat de l'An II mort... pendant l'An II.</div><div><br /></div><div><b>Jean-Claude DËVOILLE</b>, mon Sosa n°<a href="http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=david885&lang=fr;iz=0;p=jean+claude;n=devoille">892</a>, naît dans le village franc-comtois de Corbenay le 5 août 1759. Il se marie à l'âge de 25 ans, en 1784, avec une fille de son village. Ils ont d'abord trois enfants, dont aucun ne survit. Puis vient la Révolution. La vie change-t-elle pour le couple? Je ne sais pas. Je sais juste qu'ils ont un petit garçon en octobre 1791, nommé François. Celui-ci survit. Mais il n'est encore qu'un nouveau-né que son père doit partir à la guerre: <i>La République l'appelle.</i></div><div><i><br /></i><a href="http://4.bp.blogspot.com/-jXd6OZu--KU/Ti2d8ffXYNI/AAAAAAAAAVc/aMFyc_mLuUU/s1600/deces.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 189px;" src="http://4.bp.blogspot.com/-jXd6OZu--KU/Ti2d8ffXYNI/AAAAAAAAAVc/aMFyc_mLuUU/s400/deces.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5633332371481125074" /></a><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span"><i>Acte de décès de l'an II / AD 35</i></span></div></div><div><br /></div><div>Malheureusement pour lui, il est envoyé dans les combats face aux Chouans dans la Guerre de Vendée. Je n'ai pas encore réussi à retracer son parcours, je sais juste qu'il est mort à l'Hôpital militaire Saint-Nicolas de Fougères, en Bretagne, le 12 pluviôse an II (31 janvier 1794). La situation de Fougères à cette époque devait être très violente: quelques semaines après sa mort, je trouve dans les registres de l'hôpital l'histoire d'un groupe de 5 ou 6 personnes tués sur les routes par "<i>une bande de Brigands"</i>, les Chouans. Et tout le registre est parsemé de ce genre d'histoire, en plus des soldats morts loin de chez eux. Un lien? Quelques mois plus tôt, en novembre 1793 eu lieu la <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Foug%C3%A8res">Bataille de Fougères</a>, </i>qui se termina par la victoire des Vendéens.</div><div><br /></div><div>Sur cet acte de décès, on apprend que <i>Claude Desvoiles </i>(sic) était fusilier au 6ème Régiment d'Infanterie, Compagnie de Quetelle. Avant la Révolution, ce Régiment s'appelait le <i>Régiment d'Armagnac</i>. Son uniforme était blanc et bleu. Pourtant, Jean-Claude Dëvoille venait d'une région opposée à l'Armagnac. Comment a-t-il atterri dans ce régiment? Quelle était la vie d'un fusilier? Comment était composée et quelle est l'histoire de la <i>Compagnie de Quetelle? </i>Beaucoup de recherches à faire pour répondre à ces questions.</div><div><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/-k9euHLsoUgQ/Ti2d8Ug5lGI/AAAAAAAAAVU/Ifw8KqlkquM/s1600/armagnac.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 266px; height: 400px;" src="http://2.bp.blogspot.com/-k9euHLsoUgQ/Ti2d8Ug5lGI/AAAAAAAAAVU/Ifw8KqlkquM/s400/armagnac.jpg" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5633332368534770786" /></a><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span"><i>Uniforme du Régiment d'Armagnac (6ème RI)</i></span></div></div></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span"><i><br /></i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">En tout cas, Jean-Claude est mort. Il était rentré à l'hôpital 8 jours plus tôt, le 4 pluviôse. De maladie ou à cause d'une blessure? Son acte de décès ne sera retranscrit dans sa commune de naissance que le 15 frimaire an VII, soit près de 5 ans plus tard. Est-ce à cause des lenteurs de l'administration? Sa jeune veuve a-t-elle été prévenue avant? Elle se remariera et ne meurt qu'en 1832.</span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><b>Jean-Claude DËVOILLE n'avait que 34 ans. Il est mort pour la République. Il était volontaire, il croyait peut-être à ces nouvelles idées de Liberté et d'Égalité. </b>Il ne me reste qu'à retracer son parcours à travers les archives de la période révolutionnaire<b>.</b></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i><br /></i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i>La République nous appelle,</i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i>Sachons vaincre, ou sachons périr.</i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i>Un Français doit vivre pour elle,</i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i>Pour elle un Français doit mourir.</i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span"><i><br /></i></span></div><div style="text-align: left;"><span class="Apple-style-span">Le Chant du Départ, 1794.</span></div><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/YUDmvxDq3r0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><div><br /></div><div><br /></div><div><span class="Apple-style-span">Sources:</span></div><div><ul><li><span class="Apple-style-span"><a href="http://archives.cg70.fr/4DCGI/Web_RegistresLance/ILUMP15224">AD70</a> et <a href="http://archives.ille-et-vilaine.fr/">AD35</a></span></li><li><a href="http://www.servancnaute.fr/actes/">Serv@ncnautes</a></li><li><a href="http://europeana.eu/portal/record/03903/77AE64799A805D8AB0ADA8C9F0DB80924B8863FE.html">Europeana</a></li><li>Le <a href="http://www.1789-1815.com/arfr3_rg_006_1789_armagnac.htm">Régiment d'Armagnac</a></li></ul></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-33663443175899293832011-07-11T17:56:00.005+02:002011-07-11T22:16:24.647+02:00Le Doyen (2)<div align="left">Il y a un an déjà, j'avais écrit un article sur <a href="http://genealogie-en-ligne.blogspot.com/2010/07/le-doyen.html"><strong>Pierre Michel POUTAS</strong></a>, le doyen de mes ancêtres: c'est à dire celui ayant eu la vie la plus longue, dans tout mon arbre généalogique. Né en 1738 dans la Manche, il avait atteint l'âge respectable de <strong>86 ans, 5 mois et 3 jours</strong>. Et bien, <em>son record vient d'être battu!</em></div><br /><br /><div align="center"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-C5mcflwvRo0/Thsdfs5X4oI/AAAAAAAAAVM/4hLlRQ-a4Co/s1600/434.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5628124589794517634" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 303px; CURSOR: hand; HEIGHT: 153px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-C5mcflwvRo0/Thsdfs5X4oI/AAAAAAAAAVM/4hLlRQ-a4Co/s400/434.jpg" border="0" /></a><em>Signature de François BIGEY / (c) AD 70</em></div><br /><br /><div align="left">Le nouveau doyen s'appelle <strong>François BIGEY</strong>. C'est mon n° <a href="http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=david885&lang=fr;iz=0;p=francois;n=bigey">Sosa 434</a>. Voici une petit évocation de ce que fut sa vie.<br /><br />François BIGEY naît le 26 septembre 1774 dans le village de Corbenay, à l'extrême-nord de l'actuel département de la Haute-Saône. Fils de Jean BIGEY et Marguerite PARIS, il est le huitième des 13 enfants du couple. Son père est meunier, et il grandit avec l'amour de ses deux parents, qui meurent tous les deux en 1809, quand François a 35 ans. Il a donc vécu une enfance plutôt paisible.<br /><br /></div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-ctbORp7eGck/ThsdfPgf-aI/AAAAAAAAAVE/uoTMTYsHajk/s1600/corbenay.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5628124581905562018" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 199px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-ctbORp7eGck/ThsdfPgf-aI/AAAAAAAAAVE/uoTMTYsHajk/s400/corbenay.jpg" border="0" /><p align="center"></a><em>Corbenay (70) / (c) Google Earth<br />La longue rue débouchant sur l'église</em></p><br /><br /><p>Mais la Révolution approche. François BIGEY a 18 ans en 1792, en pleine épopée révolutionnaire. Il a l'âge idéal pour partir combattre défendre les idées nouvelles. Et c'est d'ailleurs ce qu'il fait. Jusqu'à l'an V, il fait partie du <a href="http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/bataillons-de-la-haute-saone.php">12ème Bataillon de Volontaires Nationaux de la Haute-Saône.</a> Formé en septembre 1792, ce bataillon est integré à l'Armée du Rhin, et participe à la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Mayence_(1792)">prise de Mayence </a>en octobre 1792. Devant cet héroïque fait d'armes, le Bataillon obtient le promesse de ne pas servir contre l'étranger pendant un an. C'est ainsi qu'en 1793/1794, le bataillon, majoritairement composé le Haut-Saônois, se retrouve à "pacifier" la Vendée.</p><br /><br /><p>François BIGEY a participé à ces évenements. Pour la grande histoire, c'est la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Vend%C3%A9e">Guerre de Vendée.</a> Pour la petite histoire, 4 hommes du 12ème Bataillon meurent à l'hôpital aux Sables d'Olonnes durant l'an V, le plus souvent de maladie. Combien sont morts durant les terribles combats qui ravagèrent cette région? En tout cas, notre François s'en sort. Et heureusement, car au pays, une fiancée l'attend...<br /></p><br /><br /><p></p><a href="http://2.bp.blogspot.com/-z3hY2I4ia6E/Thsder2uNAI/AAAAAAAAAU8/uqP3pH_NH-0/s1600/naissance.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5628124572335092738" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 308px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-z3hY2I4ia6E/Thsder2uNAI/AAAAAAAAAU8/uqP3pH_NH-0/s400/naissance.jpg" border="0" /><p align="center"></a><em>Acte de naissance de Marie Bigey / (c) AD 70</em></p><br /><br /><p>François n'est pas encore marié. Le mariage est prévu pour son retour de l'armée. Sa fiancée s'appelle Marie Françoise PARIS, et le mariage est organisé pour le 24 nivôse de l'an V (13 janvier 1797). Seulement, la future mariée est enceinte jusqu'aux dents, et elle donne naissance à une petite fille 2 semaines avant le mariage! Le père est toujours soldat en Vendée, c'est sa grand-mère qui vient déclarer la petite. Ainsi, François a eu un beau cadeau en rentrant chez lui! Lors du mariage deux semaines plus tard, il "<em>déclare et affirme qu'il est l'auteur de la dite fille et promet de lui donner tous les soins et éducation de paternité" </em>(sic)</p><br /><br /><p>Après ce petit épisode révolutionnaire, François, devenu homme marié et père de famille, se calme. Il devient agriculteur, et au fil des années, lui et sa femme agrandissent la famille: au total, 13 enfants, dont seulement 5 atteindront l'âge adulte. La dernière naissance date de 1823. François et sa femme Marie Françoise éleveront les enfants survivants jusqu'à la mort de celle-ci, en juin 1834, après 38 années de mariage. François a déjà 59 ans, ses enfants sont déjà mariés et partis, et pourtant, il se remarie aussitôt avec une femme qui aurait pu être sa fille: elle s'appelle Marie-Thérèse BARRET, et le mariage a lieu en septembre, 3 mois seulement après la mort de sa première femme!</p><br /><br /><p>À ma connaissance, le nouveau couple n'a pas d'enfants. Les années passent, le couple vieillit. En 1844, ils fêtent leur dix ans de mariage. En 1852, Marie-Thérèse, qui avait pourtant 20 ans de moins que François, meurt la première: il est veuf pour la seconde fois, à l'âge de 77 ans.</p><br /><br /><p>Entre temps, après plusieurs régimes politiques, le Second Empire s'est mis en place. Sa Majesté l'Empereur Napoléon III, dans le but de légitimiser son régime, fait tout pour glorifier le passé napoléonien du pays. C'est ainsi qu'en 1857, l'Empereur instaure la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_de_Sainte-H%C3%A9l%C3%A8ne">Médaille de Sainte-Hélène</a>, déstinée à décorer tous les anciens soldats ayant servi entre 1792 et 1815, et toujours en vie en 1857. À cette date, François Bigey, ancien <em>soldat de l'An II,</em> a 83 ans. Il a donc tous les critères pour recevoir la fameuse médaille, qui sera donnée à près de 405.000 anciens combattants.</p><br /><br /><p align="center"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-4Mbs_RJubhY/ThsdeSsbjzI/AAAAAAAAAU0/jGXbsj7AxX0/s1600/m%25C3%25A9daille.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5628124565581041458" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-4Mbs_RJubhY/ThsdeSsbjzI/AAAAAAAAAU0/jGXbsj7AxX0/s400/m%25C3%25A9daille.jpg" border="0" /></a> <em>Médaille de Sainte-Hélène / (c) Ebay</em></p><br /><br /><p align="left">Pour savoir si une personne a reçu cette médaille, il existe un très bon site sur les <a href="http://www.stehelene.org/php/accueil.php?lang=fr">Médaillés de Sainte-Hélène</a>. Malheureusement, les archives de la Haute-Saône n'ont pas encore été analysées, et François BIGEY ne figure pas dans la base... Mais il avait tous les critères requis pour l'obtention de cette médaille.</p><br /><br /><br /><p align="left"><strong>François BIGEY est mort le 3 décembre 1862 dans son village de Corbenay, à l'âge de <u>88 ans, 2 mois et 7 jours.</u></strong> Il est de ce fait mon nouveau Doyen. Pour l'anecdote, le cadet de ma généalogie (mon ancêtre ayant vécu le moins longtemps), était aussi originaire de Corbenay: à lire <a href="http://genealogie-en-ligne.blogspot.com/2010/12/il-suffit-dun-rien.html">ici</a>.<br /><br /><br /><u><span style="font-size:85%;">- Sources:</span></u></p><br /><ol><li><div align="left"><a href="http://archives.cg70.fr/"><span style="font-size:85%;">AD70 en ligne</span></a></div></li><br /><li><div align="left"><a href="http://www.servancnaute.fr/actes/"><span style="font-size:85%;">Servancnautes</span></a></div></li><br /><li><div align="left"><span style="font-size:85%;">Wikipédia & Google Earth</span></div></li><br /><li><div align="left"><a href="http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/bataillons-de-la-haute-saone.php"><span style="font-size:85%;">Volontaires Nationaux</span></a></div></li><br /><li><div align="left"><a href="http://pierre.blandel.perso.libertysurf.fr/soldat3.htm"><span style="font-size:85%;">Soldats du 70</span></a></div></li></ol><br /><br /><p align="left">P.S.: En cette semaine de 14 juillet, cette histoire révolutionnaire tombe parfaitement bien. Un petit hommage aux <em>Soldats de l'An II</em>, pour le 222ème anniversaire de la Prise de la Bastille.</p><br /><iframe width="560" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/QUkS0zY8nkU" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br /><p align="left"></p>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-49555439991735416842011-07-02T07:00:00.003+02:002011-07-04T13:52:09.723+02:00Encore une chute!<div align="center"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-X7EyVD5d0zM/Tg416VQ1KSI/AAAAAAAAAT8/AaKBpFXDjTY/s1600/vex.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5624492260888750370" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 256px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-X7EyVD5d0zM/Tg416VQ1KSI/AAAAAAAAAT8/AaKBpFXDjTY/s400/vex.jpg" border="0" /></a> <em><span style="font-size:85%;">Un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Schlitte">Schlitteur</a> dans les bois de Vexaincourt (88)</span></em></div><br /><br /><p align="left">Décidémment, mes ancêtres n'étaient pas des acrobates! Après la mort de <a href="http://genealogie-en-ligne.blogspot.com/2011/05/un-metier-dangereux.html">Jean-François ALLAIS</a> (n° Sosa 340), couvreur de 68 ans dans la Manche, et mort en tombant d'un toit en 1823, voici celle de Joseph POUR (n° Sosa <a href="http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=david885&lang=fr;iz=0;p=joseph;n=pour">366</a>), mort dans les Vosges à 54 ans... en tombant d'un sapin!</p><br /><br /><div align="center"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-9l9XVzfyxw0/Tg416JEl4WI/AAAAAAAAAT0/utkAWDdYfyU/s1600/pourre.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5624492257616191842" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 328px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-9l9XVzfyxw0/Tg416JEl4WI/AAAAAAAAAT0/utkAWDdYfyU/s400/pourre.jpg" border="0" /></a></div><div align="center"><em><span style="font-size:85%;">Acte de sépulture de Joseph POUR (1791) / (c) <a href="http://www.vosges-archives.com/ArchivesEnLigne/Recherches/">AD 88</a></span></em></div><br /><br /><div align="right"><br /><em><span style="color:#ff6600;">L'an Mil sept cent quatre vingt onze le<br />onzième mars, nous avons inhumés dans le cimetière de la<br />Paroisse de Luvigny le corps de Joseph Pourre, manoeuvre<br />de Vexaincourt, paroisse de Luvigny, agé de cinquante<br />quatre ans, trouvé mort sous un grand Sapin dans les<br />Bois de France, le neuf du présent mois, vers dix heures<br />du matin, par une chute occasionnée du même arbre ou<br />il a été trouvé, comme il conote par la visite du Sieur<br />Lallevée, chirurgien, juré aux rapports du disctrict de<br />Blamont. L'inhumation a été faite en présence des Nicolas<br />Trartuc (?) père et fils demeurant à Luvigny qui ont signez avec<br />nous de ce enquis et interpellez suivant l'ordonnance.</span></em></div><br /><br /><br /><div align="left">Joseph POUR est donc mort en tombant d'un sapin... Que faisait un homme de 54 ans accroché en haut d'un sapin? Surtout qu'apparement, il n'était pas sagard, contrairement à la majorité des autres habitants. C'était un habitant de Vexaincourt, petit village à l'extrême nord-est du département des Vosges. À l'époque, il faisait partie du plus gros village voisin de Luvigny. Il n'a eu sa propre église qu'en 1851, et encore, celle actuelle, du plus pur style Art-Déco, date des années 1920, car la première église fut détruite lorsque les Allemands brûlèrent le village en 1915.<br /></div><br /><br /><div align="center"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-q79_pWVokmk/Tg4153bMWxI/AAAAAAAAATs/Fe_oB0WaDl0/s1600/foret.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5624492252879149842" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-q79_pWVokmk/Tg4153bMWxI/AAAAAAAAATs/Fe_oB0WaDl0/s400/foret.jpg" border="0" /></a> <em><span style="font-size:85%;">L'église actuelle de Vexaincourt / (c) <a href="http://www.panoramio.com/photo/32387605">Google Earth </a></span></em></div><br /><br /><p align="left">Vexaincourt est l'une des communes les plus boisées de France. 94% de son territoire est recouvert d'une épaisse forêt de sapins. Le village culmine en plus à près de 400m d'altitude. L'acte de sépulture précise que Joseph POUR est mort au <em>Bois de France</em>. En 1791, Luvigny, et donc Vexaincourt, était intégré dans la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Principaut%C3%A9_de_Salm-Salm">Principauté de Salm-Salm</a>, un petit territoire de 240km² enclavé en France, dont Voltaire disait "qu'il ne fallait pas plus d'une journée à un escargot pour en faire le tour"! La Principauté a été rattachée à la France par les révolutionnaires en janvier 1793. C'est sans doute à ce moment que le <em>Bois de France</em> a changé de nom, car je ne l'ai pas retrouvé sur les cartes IGN.<br /><br /></p><br /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5624515245620910994" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 119px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-P_4oJIpVDuE/Tg5K0OEA25I/AAAAAAAAAUM/xU67P5FmFtc/s400/366.jpg" border="0" /><br /><br />Je profite de ce billet pour partager une légende du village de Vexaincourt que je trouve très jolie. Il existe tout au sud du village, dans les montagnes, un petit lac très profond, vestige d'un ancien glacier: le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_de_la_Maix">Lac de la Maix</a>. C'est le lieu d'un pélerinage depuis les temps celtiques. Au XIème siècle s'y est installé un ermitage, puis une chapelle. On raconte qu'un jour, un musicien étranger vint jouer du violon à cet endroit. Les habitants du village vinrent danser autour de lui. Ils étaient tellement occupés à danser et à écouter la musique qu'ils n'entendirent pas la cloche sonner pour qu'ils viennent prier. La punition divine arriva aussitôt: une crevasse s'ouvrit sous leur pied, et ils furent engloutit par les eaux. Le musicien n'était autre que le Diable en personne... C'est ainsi que fut créé le Lac, d'après la légende. En réalité, il n'est que la dernière trace d'un lointain glacier, disparu depuis des millions d'années. Mais c'est beaucoup moins féérique, avouons-le! ;-)<br /><br /><a href="http://v9.nonxt7.c.bigcache.googleapis.com/static.panoramio.com/photos/original/15733816.jpg?redirect_counter=1"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5624516254683092306" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-SZ80tr24xFA/Tg5Lu9HL1VI/AAAAAAAAAUU/aEn97f67ZrE/s400/maix.jpg" border="0" /></a> <br /><p align="center"><em>Lac de la Maix / (c) <a href="http://www.panoramio.com/photo/15733816?source=wapi&referrer=kh.google.com">Google Earth</a></em></p>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-11658690034856444052011-06-23T17:18:00.007+02:002011-06-23T18:01:48.648+02:00Drôle de prénom<div align="right"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-rq9xLNqIX6o/TgNZRxHxfMI/AAAAAAAAATc/22gTPo1Gq3w/s1600/xertigny.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5621434921667099842" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 459px; CURSOR: hand; HEIGHT: 142px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-rq9xLNqIX6o/TgNZRxHxfMI/AAAAAAAAATc/22gTPo1Gq3w/s400/xertigny.jpg" border="0" /></a></div><br /><div align="center"><em><span style="font-size:85%;">Registre des baptêmes de Xertigny (Vosges) / (c) AD88</span></em></div><br /><br /><div align="right"><em><span style="color:#ff6600;"><strong>Nicolas de Tolentaine </strong>fils légitime de Claude Thiébaut manoeuvre<br />et de Marie Pillard de La Rüe est né à dix heures du matin<br />le 10 septembre 1781 et a été baptisé le même jour. Il a eu<br />pour parrain Étienne Pillard du Rouillon et pour marraine<br />Jeanne Marguerite Jeandemange qui a fait sa marque, et <br />le parrain a signé avec moi.</span></em></div><br /><br /><div align="left">Voici l'acte de baptême d'un des frères ainés de mon ancêtre <a href="http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=david885&m=NG&lang=fr&iz=0&n=70&t=PN&x=18&y=12"><strong>Gengoult Thiébaut</strong></a> (1783-1832). L'acte date de 1780. Au départ, j'ai cru que le drôle de mot qui figurait après le prénom <em>Nicolas </em>était le hameau de la ville de Xertigny (88) où était né l'enfant. En fait ce n'est pas ça, puisque plus loin dans l'acte, on apprend que les parents sont originaires de <em>La Rüe</em>, un hameau de Xertigny.</div><br /><br /><div align="left"><strong>Nicolas de Tolentaine. </strong>Après une recherche rapide sur Google, il s'avère que c'est le nom d'un saint italien: <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Tolentino">Nicolas de Tolentino</a></em>. Né en 1245 en Italie centrale, c'est un moine de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin. Très doux et très généreux, on compte à son actif près de 300 miracles, dont la résurrection de plusieurs nouveaux-nés. Il était d'ailleurs le saint-patron des bébés et des mères. Ses symboles sont la fleur de lys, le Livre des Règles et l'étoile.</div><br /><br /><div align="center"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-tWvP_GTm3xI/TgNZRe4iHAI/AAAAAAAAATU/vGjEpzGakDM/s1600/nicolas.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5621434916771339266" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 214px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-tWvP_GTm3xI/TgNZRe4iHAI/AAAAAAAAATU/vGjEpzGakDM/s400/nicolas.jpg" border="0" /></a> <em><span style="font-size:85%;">Saint Nicolas de Tolentino, d'après </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Benvenuto_Tisi"><span style="font-size:85%;">Il Garofalo</span></a><span style="font-size:85%;"> (XVIe siècle)</span></em></div><br /><br /><p>Pourquoi un bébé né en 1780 porte-t-il le prénom d'un saint pratiquement inconnu mort presque cinq siècles plus tôt? Ce saint était protecteur des nouveaux-nés. Oui, mais il était loin d'être le seul. Par exemple, en Lorraine, lieu de ce baptême, le saint-patron de la région, Saint Nicolas, était aussi protecteur des enfants. Et il était beaucoup plus connu.</p><br /><br /><p>Une autre raison s'impose. Saint Nicolas de Tolentino est mort le 10 septembre 1305. En 1446, le Pape Eugène IV canonise ce saint, et le 10 septembre devient le jour de sa fête. Or le bébé dont on parle est né le 10 septembre 1780. Ses parents lui ont donc donné le prénom d'un des saints du jour. Aujourd'hui, ce sont les Inès qui sont fêtées le 10 septembre.</p><br /><br /><p>Pour la petite histoire, notre Nicolas de Tolentaine est mort le 3 mars 1787, à l'âge de 6 ans seulement.</p><br /><br />.Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-11798862099110137342011-06-18T10:02:00.000+02:002011-06-18T19:38:52.069+02:00Un nouveau départementEt voilà, un nouveau département!<br /><br />Toujours à la recherche de mes ancêtres, je remonte petit à petit le fil du temps et des branches. Originaire des Vosges, j'avais déjà vu avec étonnement certaines branches bifurquer vers des zones aussi éloignées que la Normandie ou l'Auvergne! Il faut dire que quand on commence dans la généalogie, on a toujours des clichés du genre "<em>Nos ancêtres n'ont jamais quitté leur petit village"</em>. On se rend compte assez vite que comme n'importe quel cliché, c'est faux. Ainsi, j'avais jusqu'à aujourd'hui des ancêtres ayant vécu dans 11 départements différents (en bleu sur la carte), des Vosges à la Manche en passant par la Nièvre et le Puy-de-Dôme. Aujourd'hui vient s'ajouter un nouveau département: <strong>le Haut-Rhin.</strong><br /><br /><br /><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/-0zOo4B-W1vk/TfkQGGJOWhI/AAAAAAAAATM/sgIwA0qGL54/s1600/carte.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5618539707035965970" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 397px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-0zOo4B-W1vk/TfkQGGJOWhI/AAAAAAAAATM/sgIwA0qGL54/s400/carte.bmp" border="0" /></a><br /><br />Tout cela à cause (ou grâce, ça dépent du point de vue!) de mon Sosa n°327, une certaine <a href="http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=david885&lang=fr;iz=0;p=marie+anne;n=houque"><strong>Marie Anne HOUQUE</strong></a>. Et elle m'a donné du fil à retordre. D'abord, parce-que jusqu'à maintenant, je n'avais aucun acte la concernant directement: son nom, je le tenais des mariages et des décès de ses enfants, à des époques où elle était déjà décédée. Et dans ces actes, elle est citée sous le nom de <em>Marie Anne HANS...</em><br /><br /><br /><p>Heureusement, j'ai quand même fini par retrouver son acte de décès. Le 4 février 1815 à Fresse-sur-Moselle, dans une vallée au coeur de la montagne vosgienne. Voici cet acte:<br /></p><br /><br /><div align="center"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-mUQwkY2cHvQ/TfkQFzFzVzI/AAAAAAAAATE/ufjDO9eoc6s/s1600/houque.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5618539701921339186" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 138px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-mUQwkY2cHvQ/TfkQFzFzVzI/AAAAAAAAATE/ufjDO9eoc6s/s400/houque.jpg" border="0" /></a> <em>Décès de Marie Anne Houque (c) AD88 en ligne</em></div><br /><br /><p>Outre le fait d'y apprendre son âge (68 ans, ce qui n'est pas mal!), le rédacteur précise qu'elle est "<em>originaire de la commune d'Odre, département du Haut-Rhin</em>". Curieux de découvrir un nouveau village, je vais sur Wikipédia, pour y trouver <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_communes_du_Haut-Rhin">la liste des communes du Haut-Rhin</a>. Malheureusement, je ne trouve pas le village d'<em>Odre</em>. Le plus proche se rapportant est <em>Oderen</em>, dans l'arrondissement de Thann. Pas de doute, il s'agit bien de la bonne ville: Oderen se trouve sur le versant alsacien des Vosges, à 23km seulement de Fresse, où est morte Marie Anne. De plus, dans son passé, avant d'appartenir à la région Alsace, Oderen dépendait des chanoinesses de Remiremont, comme Fresse, avant de glisser sous le contrôle de l'abbaye alsacienne de Murbach et des Habsbourg...</p><br /><br /><div align="center"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-TpuRGOthst8/TfkQFTWjlxI/AAAAAAAAAS8/4lzkEFNOqlc/s1600/oderen.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5618539693401675538" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 249px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-TpuRGOthst8/TfkQFTWjlxI/AAAAAAAAAS8/4lzkEFNOqlc/s400/oderen.jpg" border="0" /></a> <em>Oderen (68)</em></div><br /><br /><p>M'attendent désormais des recherches en Alsace... ce qui ne sera pas facile, étant donné que beaucoup de registres sont en latin, voire pire, en alsacien... Malheureusement, les Archives du Haut-Rhin n'ont mis en ligne que les registres d'état-civil, postérieurs à la Révolution. Or, Marie Anne Houque est née vers 1747... Je vais donc devoir mettre un peu de côté cette branche alsacienne.</p><br /><br /><p>Toujours selon <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Oderen">Wikipedia</a>, le village d'Oderen, bourg le plus peuplé de son baillage au XVIème sièvle, a été complétement ravagé pendant la Guerre de Trente Ans (1618-1648). Il a été repeuplé ensuite par des familles suisses et bavaroises. Alors, cette branche donnant sur Oderen va-t-elle déboucher sur une famille d'immigrés bavarois? C'est encore trop tôt pour le dire, mais ce serait une belle aventure!</p><br /><br /><div align="center"><br /><br /><br /><br /><br /></div><br /><br /><div align="center"></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-83262807005635628872011-06-14T18:49:00.003+02:002011-06-14T20:08:46.490+02:00VisualisationVoilà juin, c'est bientôt les vacances.<br /><br />Certains vont partir loin, et peut-être iront-ils sur la terre de leurs ancêtres. Ce n'est pas forcément la plage, mais c'est parfois tout aussi intéressant. Pour ceux qui ne peuvent pas partir, Internet peut servir de solution de remplacement. Sans pouvoir y aller soi-même, on peut tout de même <em>visualiser</em> ce que fut le cadre de vie de nos ancêtres.<br /><br /><br />-> Tout d'abord, il existe le site <u><a href="http://www.delcampe.fr/">Delcampe.fr</a></u>, un site d'enchère en ligne, du même type qu'Ebay. Ce site, francophone, est spécialisé dans la philatélie et dans la vente de cartes postales anciennes... très pratique pour nous! Ainsi, on peut trouver d'anciennes vues, datant souvent du début du XXème siècle, des villages nous interessant. Plus le village est petit, plus il sera difficile d'en trouver une carte postale. Autre inconvénient, dans la grande majorité des cas, seule l'église du coin a été immortalisée par le photographe. Peu importe, après tout, n'est-ce pas à l'église que nos chers aïeux ont été baptisés, mariés et enterrés?<br /><br /><em>Dans cet exemple, j'ai choisi le village d'Étienville, dans la Manche, où une partie de mes ancêtres a vécu jusque dans les années 1850. Voici une vue du calvaire et du chateau du village, devant lesquels mes ancêtres passaient sans doute devant tous les jours</em><br /><em></em><br /><br /><div align="center"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-_Oz0wV-J7w4/TfeRXk1vKKI/AAAAAAAAAS0/qmBJgybX5QM/s1600/et1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5618118894380066978" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 255px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-_Oz0wV-J7w4/TfeRXk1vKKI/AAAAAAAAAS0/qmBJgybX5QM/s400/et1.jpg" border="0" /></a></div><br /><div align="center"><em><span style="font-size:85%;">Étienville (source: delcampe.fr)</span></em></div><br /><div align="center"><em><span style="font-size:85%;"></span></em></div><br /><div align="left">-> Il existe aussi le fameux site de <a href="http://www.google.fr/intl/fr/earth/index.html"><em>Google Earth</em></a><em>. </em>Son gros avantage, c'est que la société américaine vient de "numériser" la grande majorité des routes françaises. Ainsi, on peut se promener à travers la France en suivant ces routes. L'avantage de ce site, c'est que sont également référenciées des photos prises par des touristes, ainsi que des panoramas. Bien sûr, il n'y aura pas autant de photos à la Tour Eiffel qu'au fond de la Corrèze, mais il y a moyen d'y trouver son bonheur.</div><br /><div align="left"></div><br /><div align="left"><em>Pour mon exemple, j'ai repris Étienville, dans la Manche. Voici d'abord la vue du ciel du village normand, vu à 4km d'altitude.</em></div><br /><div align="center"></div><br /><div align="center"><br /></div><br /><div align="center"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-sUS2ggzQPIA/TfeRQoVzv4I/AAAAAAAAASs/FGCGmyY_Mu4/s1600/et2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5618118775060807554" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 209px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-sUS2ggzQPIA/TfeRQoVzv4I/AAAAAAAAASs/FGCGmyY_Mu4/s400/et2.jpg" border="0" /></a><em>Etienville vu du ciel (source: GE)</em></div><br /><div align="center"></div><br /><div align="left"><em>En zoomant, on arrive près de la surface du sol. À ce moment, il suffit de glisser le petit bonhomme jaune présent sur la droite de l'image vers une route de l'image, pour pouvoir entrer véritablement dans l'image. C'est ainsi que j'ai obtenu cette vue d'Etienville, qui donne une vision bien différente de celle vue du ciel.</em><br /><br /><br /></div><br /><div align="center"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-onBabcdXcWY/TfeRQDwTqYI/AAAAAAAAASk/phIk44WiaRc/s1600/et3.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5618118765239839106" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 207px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-onBabcdXcWY/TfeRQDwTqYI/AAAAAAAAASk/phIk44WiaRc/s400/et3.jpg" border="0" /></a> </div><br /><div align="left"><em>On se rend compte que ce village est vraiment minuscule, et qu'il ne comporte que quelques maisons. En cliquant sur la route, on peut avancer dans l'image et ainsi visiter le village. C'est comme ça que j'ai trouvé la belle église du village tout au bout de la route, juste à côte du présbitère de la paroisse. On visualise vraiment mieux les lieux.</em><br /></div><br /><div align="left"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-24f4ag_bW4w/TfeRPq07VoI/AAAAAAAAASc/ZTaifwhD6cA/s1600/et4.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5618118758548330114" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 208px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-24f4ag_bW4w/TfeRPq07VoI/AAAAAAAAASc/ZTaifwhD6cA/s400/et4.jpg" border="0" /></a><br /><br />Un autre exemple, le village d'Espinasse, dans le Puy-de-Dôme, lieu d'origine d'une autre branche de mon arbre. Sur Delcampe, j'ai trouvé cette photo ancienne de l'église... que j'ai pu comparer avec une vue de la même église trouvée sur Google Earth. L'avantage de Google Earth, c'est qu'on peut naviguer dans le village, et ainsi mettre l'église dans son environnement.<br /><br /><br /><br /><div align="center"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-g6yyNdeEFyE/TfeRO3vDKtI/AAAAAAAAASU/dqjUWgNfVMI/s1600/es1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5618118744833469138" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 254px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-g6yyNdeEFyE/TfeRO3vDKtI/AAAAAAAAASU/dqjUWgNfVMI/s400/es1.jpg" border="0" /></a> <em>Espinasse (source: Delcampe)</em><br /><br /><a href="http://4.bp.blogspot.com/-_fQaC-lTZRM/TfeROmsAAuI/AAAAAAAAASM/ikDjESgm9Yg/s1600/es2.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5618118740257276642" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 208px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-_fQaC-lTZRM/TfeROmsAAuI/AAAAAAAAASM/ikDjESgm9Yg/s400/es2.bmp" border="0" /></a> <em>Espinasse (source: GE)</em><br /><em></em><br /><br /><div align="left"><em>Et vous, connaissez-vous des astuces permettant de visualiser les villages de nos ancêtres?</em></div></div></div>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-62216831535715371092011-05-05T23:25:00.008+02:002011-05-06T01:53:05.547+02:00Un métier dangereux<strong>Jean-François ALLAIS. </strong>C'est mon n° Sosa <a href="http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=david885&lang=fr;iz=0;p=jean+francois;n=allais;oc=1">340</a>. Il est né en 1754 à Sainte-Mère-Église, dans la Manche. Oui, il s'agit bien de la ville célèbre pour le débarquement du 6 juin 1944, avec le mannequin d'un parachutiste américain resté accroché au clocher de son église. Mais c'est une autre histoire.<br /><br />Bien que baptisé sous le prénom de <em>Jean-François</em>, toute sa vie, il se fera appelé <em>François </em>par son entourage. À l'âge tardif de 29 ans, il se marie avec <strong>Marie Anne Louise Charlotte LÉCUREUIL, </strong>originaire d'Urville, un ville se trouvant un peu plus loin à l'intérieur les terres. La future est mineure (elle n'a "que" 22 ans), et le mariage a lieu dans sa paroisse.<br /><br /><br /><div align="center"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-MsT4Pb6nmig/TcMgXtY2EmI/AAAAAAAAASA/aoU001Rr_dM/s1600/340.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5603357953071911522" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 264px; CURSOR: hand; HEIGHT: 97px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-MsT4Pb6nmig/TcMgXtY2EmI/AAAAAAAAASA/aoU001Rr_dM/s400/340.jpg" border="0" /></a> <em>Signature de (Jean-)François ALLAIS</em></div><br /><br /><div align="left">Et pourtant, comme c'est assez souvent le cas, le jeune couple s'installe peu après leur mariage dans le village de l'époux. Ainsi, François et Marie viennent vivre à Sainte-Mère-Église. En 1784 nait leur premier enfant: c'est une fille, prénommée Thérèse Antoinette. Les naissances se suivent: 1787 et Anne Aimable Adélaïde, 1789 et Bonne Victoire Raphaële... (oui, dans la Manche, on aime donner le plus de prénoms possible!). En 1791, pour la première fois, c'est un petit garçon, Jean-François, que François vient déclarer à la Mairie de Mère. Et oui, c'est la Révolution, et les révolutionnaires essaient d'effacer tout le passé catholique et royal du pays. Ainsi, <em>Sainte-Mère-Église</em> devient tout simplement <em>Mère</em>.</div><br /><br /><div align="left">Le couple donne encore la vie à Marie Anne Constance en 1793 et à Jacques sous l'An II. Au total, cela fait 6 enfants. Puis, c'est un trou de près de 10 ans. Plus de traces de la famille pendant cette période troublée qu'est la Révolution. Ont-ils changé de village? François a-t-il été enrôlé dans les armées républicaines? Il avait déjà 40 ans... En tout cas, on le retrouve à la Mairie de Mère le 18 brumaire an XIII, pour déclarer la naissance du petit dernier de la famille, Charles Constant.</div><br /><br /><div align="left">Sur ces 7 enfants, 3 sont morts avant 1810. Sur les 4 restants, je n'ai pu retrouver la trace que d'un seul, Jean-François, qui se marie en 1815. À son mariage, son père est présent. Donc c'est un certitude: François était vivant en 1815.</div><br /><br /><div align="left">Son fils Jean-François meurt à 35 ans seulement, en 1826. Sur son acte de décès, François est déclaré comme étant décédé. Il est donc mort entre 1815 et 1826. Pourtant, aucune trace de lui sur les TD de Sainte-Mère-Église. Peut-être est-il allé s'installer dans le village de sa femme après le décès de celle-ci, survenu en 1815? Non, il ne figure pas non plus dans les TD d'Urville. Sans doute a-t-il été recueilli chez un de ses enfants survivants, vu son âge avancé. Mais, étant donné que les 3 enfants survivants ont disparu dans la nature, il va être difficile de retrouvé la trace du décès de François. L'histoire était bien partie pour finir en épine généalogique...</div><br /><br /><div align="center"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-HMMDZgnSCIk/TcMgXF6P9xI/AAAAAAAAAR4/aHIg9bK-urs/s1600/Sans%2Btitre%2B2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5603357942474602258" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 247px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-HMMDZgnSCIk/TcMgXF6P9xI/AAAAAAAAAR4/aHIg9bK-urs/s400/Sans%2Btitre%2B2.jpg" border="0" /></a> <em>L'église et le cimetière d'Écoquenéauville (c) Google Earth</em></div><br /><br /><p>Je décide alors d'explorer les TD de tous les villages du canton de Sainte-Mère-Église: on ne sait jamais, François est peut-être mort dans le coin. La moitié des communes dépouillées, et aucun résulat à l'horizon. Arrive le tour d'Écoquenéauville, un minuscule village au nom imprononçable, situé au sud-est de Sainte-Mère-Église. Il contient 235 habitants à l'époque (à peine 69 aujourd'hui). Et là, surprise: un certain <em>François ALLAIS</em> y est décédé en avril 1823. Les dates correspondent, et même si ce n'est pas son prénom entier, on peut espérer qu'il s'agisse bien de la bonne personne. Direction les registres de décès du village.<br /></p><br /><br /><div align="center"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-PUKLh5u3KBA/TcMgXFwIpdI/AAAAAAAAARw/fPqS8YKtaWQ/s1600/Sans%2Btitre%2B4.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5603357942432179666" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 268px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/-PUKLh5u3KBA/TcMgXFwIpdI/AAAAAAAAARw/fPqS8YKtaWQ/s400/Sans%2Btitre%2B4.jpg" border="0" /></a> <em>Décès de François ALLAIS le 16 avril 1823 (c) Archives 50</em></div><br /><br /><p>Et en effet, bonne surprise: c'est bien lui. François ALLAIS, 69 ans, couvreur en paille. On apprend avec étonnement qu'il habite bien à Sainte-Mère-Église. Mais alors, pourquoi est-il venu mourir dans ce petit village? Bien entendu, c'est un acte d'état-civil, on en apprendra pas plus sur les circonstances du décès. On sait simplement qu'il est mort vers 20 heures chez un certain Bernardin LE FANT. Un membre de sa famille? Si cela avait été le cas, le lien de parenté aurait surement été indiqué. Bref, la découverte de la mort de François fait apparaître de nouveaux mystères.</p><br /><br /><p>Heureusement pour nous, les Mormons ont eu la bonne idée de mettre en ligne les <em>Registres de catholicité</em> de l'évêché de Coutances, autrement dit du Département de la Manche. Autant en profiter, et chercher un éventuel <em>acte de sépulture</em> pour le sieur François Allais. Assez rapidement, en date du mois d'avril 1823, on le trouve dans les registre paroissiaux d'Écoquenéauville. Au passage, on remarquera que le village est tellement petit que c'est le Curé de Turqueville, village voisin, qui rédige les actes.</p><br /><br /><div align="center"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-y-bzk2e4ns0/TcMgW4t7dnI/AAAAAAAAARo/vyiBn-YXkuA/s1600/Sans%2Btitre%2B3.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5603357938933266034" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 245px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/-y-bzk2e4ns0/TcMgW4t7dnI/AAAAAAAAARo/vyiBn-YXkuA/s400/Sans%2Btitre%2B3.jpg" border="0" /></a> <em>Acte de sépulture de François ALLAIS (c) Familysearch</em></div><br /><br /><div align="left">Selon cet acte, François n'a plus 69, mais 72 ans. En réalité, à sa mort, il avait 68 ans. Pas de surprise, le curé indique aussi qu'il vient de Sainte-Mère-Église. Par contre, il nous indique une chose capitale, que l'acte d'état-civil ne pouvait pas préciser: "...<em>le corps de François Alais [...] <strong>frappé de parilisye sur la maison de M. Bernardin Le Fant dans laquelle il est décédé</strong> d'hier muni des sacrements..."</em></div><br /><br /><div align="left">François était <a href="http://www.genbecle.org/couvreur-a-paille/">couvreur en paille</a>. À cette époque, les toits étaient souvent composés de paille, ou d'autres végétaux qu'on trouvait en abondance, suivant la région. Il fallait 6 années d'études pour devenir un couvreur en paille. Et François, à 68 ans passé, travaillait toujours sur les toits! La retraite n'existait pas à l'époque, il fallait travailler si l'on voulait se nourrir.</div><br /><br /><div align="left"></div><br /><br /><div align="left"><strong><span style="font-size:130%;">→</span> </strong><strong>Et voilà un mystère de résolu!</strong> Grâce à cet acte, on peut mieux imaginer ce qui a pu se passer: François habitait bien à Sainte-Mère-Église, même après la mort de sa femme. En ce beau mois d'avril 1823, il doit se rendre dans le village voisin d'Écoquenéauville, pour retaper le toit d'un client. Il s'appelle Bernardin Le Fant, c'est un homme encore plus âgé que François, et il est assez riche pour avoir un domestique. François monte donc sur son toit pour faire son travail. Il refait les mêmes gestes qu'il fait depuis plus de 40 ans. Mais il n'est plus un jeune homme, et à 68 ans passé, un accident est vite arrivé. François est victime de <em><strong>paralysie</strong></em>. Sachant qu'il se trouve sur un toit, une chute est plus que probable. Et il tombe, de plusieurs mètres de haut, sans doute. Mais il ne meurt pas tout de suite: on a le temps de le transporter à l'intérieur de la maison. C'est là qu'il meurt finalement, suite à ses blessures, en début. Il est enterré à Écoquenéauville. Reste à savoir ce que désigne ce terme vague de <em>paralysie</em>: le début d'une crise cardiaque?</div><br /><br /><div align="left">La morale, c'est qu'il faut toujours consulter le plus de sources possibles, on ne peut jamais savoir à quoi s'attendre! Ne jamais négliger les registres catholiques du XIXème siècle. Il ne me reste plus qu'à vérifier tous les actes religieux de mes ancêtres vivants dans la Manche après la Révolution :-p</div><br /><br /><br /><div align="left"><span style="font-size:85%;">Sources - </span><span style="font-size:85%;">Google Earth; </span><span style="font-size:85%;"><a href="http://recherche.archives.manche.fr/?id=recherche_etat_civil">Archives en ligne de la Manche</a></span><span style="font-size:85%;">; <a href="http://blog.geneanet.org/index.php/post/2009/10/Les-registres-de-catholicite-de-la-Manche-consultables-en-ligne.html">FamilySearch</a></span></div><br /><br /><div align="left"><span style="font-size:85%;"></span></div><br /><br /><div align="left"><span style="font-size:85%;">.</span></div><em></em><em></em><em></em><em></em>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4129906943334742809.post-25153534892939677022011-04-27T14:00:00.000+02:002011-04-27T14:00:01.003+02:00Une famille décimée<div align="center"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-Lokznxn4hwM/TbcZrxWUxYI/AAAAAAAAARg/RTiphfl9lbA/s1600/gonneville.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5599972901430543746" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/-Lokznxn4hwM/TbcZrxWUxYI/AAAAAAAAARg/RTiphfl9lbA/s400/gonneville.jpg" border="0" /></a></div><br /><div align="center"><em><span style="font-size:85%;">Gonneville (Manche)</span></em></div><br />Imaginons une petit maison en pierre, comme on en trouve en Normandie. Nous sommes à Gonneville, à quelques kilomètres seulement de la mer. Nous sommes en 1708, en septembre. Le soleil se couche, et bien que l'été en soit à ses derniers feux, il fait déjà froid. Entrons dans cette maison. C'est un homme déjà usé par la vie qui nous accueille. Il s'appelle Denis, et aura bientôt la cinquantaine. Il a perdu sa femme l'an dernier. Et pourtant, il est heureux: sa nouvelle épouse, Gillette, vient de mettre au monde leur premier enfant. C'est une petit fille, il l'appellera Marguerite, le prénom de sa première femme, qu'il aime toujours. Autour du couple et de leur bébé, se sont regroupés le restant de la famille: les autres enfants issus du premier mariage de Denis: il y a le grand Robert, et les deux jumeaux, Jean et Marie, qui vont bientôt avoir 6 ans.<br /><br /><div align="center"></div><a href="http://3.bp.blogspot.com/-aEAez1fw_j8/TbcZrhfPGZI/AAAAAAAAARY/AyqnZHYyrvw/s1600/1344.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5599972897172953490" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 196px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/-aEAez1fw_j8/TbcZrhfPGZI/AAAAAAAAARY/AyqnZHYyrvw/s400/1344.jpg" border="0" /><p align="center"></a><em><span style="font-size:85%;">Signature de Denis MARION</span></em><br /></p><br /><p align="left">Et pourtant, cette famille paisible va bientôt être décimée, sans raison apparente. Tout commence le 1er novembre 1708: la petite Marie, l'une des jumelles, qui vient d'avoir 6 ans, meurt. Ce n'est pas le premier enfant que Denis perd, mais on imagine qu'à chaque fois, c'est une chose qui doit terriblement le toucher. En tout cas, le curé de la paroisse note que Denis meurt une semaine plus tard, le 8 novembre. De tristesse? Plutôt de maladie. Car le surlendemain, 10 novembre, il est suivi par Robert, son fils ainé. La mort ne s'arrête pas là: elle emporte également Marguerite, le petit bébé, le jour de ses 2 mois, 16 novembre.</p><br /><br /><p align="left">Ainsi, en l'espace de deux semaines, la maison a perdu 4 de ses habitants. Ne reste que Gillette et son beau-fils Jean, qui à 6 ans, vient de perdre son père et sa soeur jumelle. Ils ne le savent pas encore, mais dans les semaines qui viennent, ils vont devoir affronter le terrible hiver de 1709, le Grand Hiver, qui fera des centaines (milliers?) de morts à travers le Royaume et l'Europe.</p><br /><br /><p align="left">Malheureusement, les registres de la paroisse de Gonneville sont lacunaires pour plusieurs années entre 1670 et 1700. Ainsi, impossible de savoir si Denis a eu d'autres enfants de son premier mariage, et s'ils ont survécu aux événements de 1708. D'ailleurs, que s'est-il passé en 1708 pour qu'une seule famille perde autant de ses membres? La faim? C'est peu probable, Denis était l'un des seuls lettrés du village, preuve d'une certaine aisance. Le temps? Le Grand Hiver apparait dans les premiers jours de janvier 1709, en novembre 1708 c'est trop tôt. Une maladie? C'est la thèse la plus probable. Oui, mais laquelle? À plus de 3 siècles de distance, il sera bien difficile de le savoir...</p><br /><br /><p align="left">Pour la petit histoire, <a href="http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=david885&lang=fr;iz=0;p=jean;n=marion">Jean MARION</a>, le petit gamin de 6 ans, est mon n°Sosa 672. Il est mort bien des années plus tard, en 1770, laissant derrière lui plein d'enfants! Heureusement d'ailleurs! Imaginons que ce soit lui qui soit mort de maladie à la place de sa soeur jumelle: je ne serais pas là pour en parler... Comme quoi, on ne tient qu'à un fil.</p>Davidhttp://www.blogger.com/profile/15246722160236496902noreply@blogger.com0